"Brad Pitt rappelé à l'ordre par les Alcooliques Anonymes"
in "Tipik RTBF" (Belgique), 21 Août 2024
En interview avec son grand pote George Clooney pour GQ la semaine dernière, Brad Pitt a révélé qu'il avait été rappelé à l'ordre par les Alcooliques Anonymes pour avoir révélé sa participation au groupe.
Durant cet entretien, assorti d'un magnifique shooting, les deux vieux amis ont été amenés à parler de leurs projets mais aussi de leur âge (60 ans pour Pitt et 63 pour Clooney) et d'une réflexion sur une certaine prise de conscience du temps qui passe et une autre façon d'envisager la vie et le travail.
Et puis, la question du passage de l'ex d'Angelina Jolie chez les AA est revenue sur le tapis. L'acteur s'était déclaré sobre en septembre 2016, très peu de temps après l'annonce de son divorce. Et il ne s'en est jamais caché, bien au contraire, il en a parlé ouvertement dans quelques interviews. Alors lorsqu'il a été à nouveau questionné sur ce temps passé dans un groupe d'hommes d'AA à Los Angeles, il a répondu que certains responsables n'avaient pas apprécié ce partage public.
" Ouais, c'était vraiment cool", a commenté Pitt. 'Mais tu sais qu'ils m'ont critiqué pour ça ? AA l'a fait. Ils ont dit : 'C'est anonyme.' Je leur ai dit : 'Eh bien oui, mais si je veux...' "
Ce qui a fait réagir Clooney qui a commenté: " Vraiment ? Tu as de la m… pour ça ? " Et Brad: " Je ne dénonce personne. Tout le monde sait que ça existe. Quel est le problème ? " Il n'est pas rare que des personnes prenant part au programme en parlent autour d'elles. Mais lorsqu'il s'agit de personnes lambda, c'est peut-être là la différence. On parle bien d'un programme anonyme, donc imaginez le bazar si des fans ou des paparazzis avaient débarqué en pensant peut-être y trouver l'acteur, ou un autre (Bradley Cooper, Anthony Hopkins...) puisqu'ils ne sont pas rares à tenter de se sortir de l'alcoolisme par ce biais. Mais cela n'est qu'une supposition puisqu'aucun organisateur d'AA n'a commenté cette interview de GQ. Une réaction qui s'avère tout de même surprenante au final car en parler peut s'avérer libérateur et avec un impact parfois positif auprès d'autres personnes souffrant de cette même maladie, encore stigmatisée.