Nous sommes réunis aujourd'hui pour te dire Alain, notre ami, notre frère que ton départ nous fait mal au plus profond de notre âme.
La grande famille de la fraternité perd l'un des siens et c'est toute la fraternité qui vient aujourd'hui dire sa solidarité, sa peine, sa douleur à toi bien sûr, à Fabienne, à Anne Laure, à Laurent, à Guillaume, à Marie Cécile, à Lucas le dernier cadeau que t'a fait la vie.
Tu as une belle famille. Comme tu le disais, ta famille c'est ta vie. Tes enfants à qui tu as su enseigner avec Fabienne tes valeurs de vie basées sur le respect de l'autre, la générosité, la solidarité, le travail, l'amitié.
Comment pourrons-nous oublier ton humanité, ta fidélité, ton sens du partage, ton esprit fédérateur.
L'homme sur lequel on pouvait savoir compter quelques soient les moments de nos vies. Tu savais être conciliant, serviable et toujours optimiste, avec ton sourire en coin, ton humour malicieux et tes yeux pétilllants.
Ton humilité, ta discrétion même quand tu étais au centre de nos vies, c'était bien toi Alain, nous pouvons le dire, te le dire, tu comptais énormément pour nous.
Dans ton voyage sur le Ty Anna II qui t'emmène vers de nouveaux horizons, de nouveaux rivages, je suis sûr qu'il y aura une mer calme, sereine, pleine d'îles et de plages où les crustacés locaux auront intérêt à se méfier pour peu que ceux d'ici bas les aient prévenus.
Vogue, Alain, capitaine vaillant, toi si brillant voileux, aventurier des pêches côtières où seule comptait non point la pêche mais aussi l'amitié de se retrouver avec les amis autour d'une table où ton appétit ne passait pas inaperçu, tout en taquinant le maquereau, poisson dont tu étais un expert es qualité, avec un titoss goûteur de poisson émérite.
Te dire :
Combien nous sommes nombreux à avoir eu la chance de faire partie de tes équipages d'un jour, d'une pêche, d'une marée.
Oui Alain, nous avons eu cette chance de te connaître.
Oui Alain nous sommes heureux de t'avoir connu.
Merci de nous avoir fait partager ton bonheur simple, ton goût de la vie.
Oui Alain, tu vas nous manquer. Oui Alain tu nous manques déjà.
Ta famille peut compter sur chacune et chacun de nous pour l'accompagner dans les moments douloureux qu'elle traverse mais aussi dans les moments de bonheur qui viendront parsemer leurs vies.
Merci, Alain de nous avoir appris à avoir la sérénité d'accepter les choses que l'on ne peut changer, le courage de changer les choses que l'on peut, et la sagesse d'en connaître la différence.
Merci Alain, nous nous retrouverons un jour ou l'autre.
Tes amis
texte donné par Marcel Henry