"L’alcool est-il en train de détruire votre vie?"
in "Le Courrier Sud" (Québec), 30 avril 2017
Congrès des AA le 6 mai
SANTÉ. Il ne se passe pas une journée sans que l’on voit ou l’on entende dans les médias d’Information qu’un accident a été causé par un chauffard en état d’ébriété, un jeune homme ou une jeune femme s’est suicidé à la suite de consommation abusive, une femme a été battue par un mari ivre, une personne a été arrêtée pour la xième fois en état d’ébriété.
Pour la plupart des gens normaux, le fait de prendre un verre est synonyme d’une détente qui fait disparaître la tension, l’ennui ou les soucis. Mais pour l’alcoolique actif, ces anciens plaisirs ont disparu. Il (elle) pense qu’il (elle) pourra un jour contrôler sa consommation d’alcool mais il n’en est rien. Chaque jour devient un cauchemar. Les alcooliques voient dans l’alcool le seul moyen qui puisse leur donner confiance en eux-mêmes et les aider à se sentir à l’aise avec les autres. Il leur arrive fréquemment de vouloir prendre « juste un dernier verre » à la fin d’une soirée. Ils anticipent leurs occasions de boire et cette pensée occupe tout leur esprit. Ils essaient de contrôler leur façon de boire en changeant de sorte de boisson ou en s’imposant des périodes d’abstinence ou en prenant toutes sortes de résolutions. Ils prennent quelques verres en cachette. Ils mentent au sujet de la quantité qu’ils consomment. Ils cachent des bouteilles. Ils boivent à leur travail (ou à l’école). Ils boivent seuls, ils ont des trous de mémoire. Ils boivent le matin pour se « ramener ». Ils éprouvent des sentiments de culpabilité et de crainte. Ils tremblent beaucoup et peuvent avoir des hallucinations ou connaître des convulsions quand ils sont en manque d’alcool.