Réédition : "Avec les Alcooliques Anonymes" de J. KESSEL
PARUTION le 26 SEPTEMBRE 2013
EPUISE DEPUIS DES ANNEES !
Collection Folio n° 5650
ISBN : 9782070453559 Code Sodis : A45355 |
A propos de J. Kessel http://0z.fr/sE64y
http://0z.fr/hzyKR http://0z.fr/S0G2r
Edition 1960
Editions 1985 et 1960
in "La République {du livre numérique}" , 10 octobre 2013
En 1960. Joseph Kessel écrivit un livre sur les alcooliques anonymes.
Il s’y connaissait question descente rapide.
Auteur d’innombrables reportages, l’égal d’Albert Londres a fait une immersion chez les Alcooliques anonymes qui révolutionnèrent la manière d’aborder les problèmes liés à l’alcool qui désormais étaient vus sous l’angle d’une maladie, sans jugements moraux.
Les gens conscients de se ruiner la santé se regroupèrent- et se regroupent encore- en abolissant les barrières sociales.
Ils ne donnent que leur prénom et leur âge. Pas besoin de décliner sa profession.
L’idée des Alcoholics Anonymous est né aux Etats-Unis, grâce à un courtier de Wall Street au bout du rouleau en 1935. Le soudain abstinent réalisa qu’il fallait que les alcooliques s’entraident au lieu d’aller chercher du secours dans les hôpitaux.
Le moteur à l’adhésion doit être l’envie de ne plus boire.
Kessel nous montre une galerie de portraits de gens qui se biturent non pour faire la fête mais dans le seul but de s’anéantir.
Verlaine en son temps disait qu’il buvait non pas pour boire mais pour l’ivresse.
Boire sans soif est une forme de lent suicide.
Fête rime avec défaite.
L’alcoolisme est présent partout, chez les riches, chez les pauvres, Noirs ou Blancs, aux Etats-Unis, en France et ailleurs.
Le reportage de Kessel est criant de vérité.
Mieux qu’une caméra.
Un envoyé spécial de premier ordre.
Il avait tout : la sensibilité, l’écoute, l’amour des autres et le don pour transcrire ce qu’il voyait et devinait.
Cet ouvrage est à faire lire à tous les apprentis journalistes –et aux autres aussi.
L’illustration de couverture signée par Mick Wiggins nous montre des buildings en forme de bouteille. On ne peut pas mieux résumer le livre qui une valeur d’entre-aide puisqu’en ouverture on y signale le numéro de téléphone des A.A à Paris.
« On boit ensemble mais on est saoul tout seul »disait Blondin. Champion du levage de coude.