Amis/Amigos de Bill W. & Dr Bob's friends

in "La Dépêche" (France), 1° Octobre 2007

Employé de banque, fonctionnaire, convoyeur de fonds, artisan, architecte, prof... Ils se retrouvent chaque semaine au centre Jean XIII.

Votre voisin boit ? Non, pas possible, pas lui. Et pourtant… Chaque semaine, à Agen, des gens d'ici, votre voisin peut-être, se retrouvent dans une salle du centre Jean XXIII, pour les rendez-vous des Alcooliques Anonymes. Des réunions à l'accès libre, bien évidemment gratuites, et qui rassemblent tout un chacun. Un prof, un architecte retraité, une femme fonctionnaire, une personne connue dans le milieu local de la communication, un employé de banque et, même, un convoyeur de fonds. Tous alcooliques, tous anonymes.

Car, si l'association des « AA » a récemment quitté les locaux de la rue Léon-Blum, qu'elle occupait depuis dix-sept ans, pour s'installer dans une salle du centre boulevard Edouard-Lacour où elle tient désormais ses réunions chaque jeudi soir, au lieu du mercredi précédemment, son objectif reste : écouter, partager, échanger. À chaque rencontre, un groupe restreint, une dizaine de personnes à peine. Pas facile de venir se livrer, d'affronter des regards qui, pourtant, se défendent de juger.

Pascale, l'une des animatrices du groupe, le dit tel quel : « Quelqu'un qui boit, c'est quelqu'un qui souffre. L'alcool isole, culpabilise, anéantit. Aussi, quand on l'a traversé et que l'on a réussi à se sortir de cet enfer, il faut absolument passer ce message aux autres ». Surprise par la « qualité » des personnes qui se présentent à ces rencontres ? « Tout le monde trouve normal de croiser dans la rue un pauvre gars titubant. Mais on cache souvent l'alcoolisme qui règne dans certaines professions très « bien ». Il y a là une hypocrisie qui dérange. Il m'est arrivé de rencontrer des personnes connues sur la ville. J'ai même vu un médecin et son patient se croiser aux « AA »… Il faut bien comprendre que dans cette asso, on est plus anonymes qu'alcooliques ! Ce qui se passe ici, ne sort pas d'ici ».

N'acceptant aucune subvention des collectivités pour préserver son indépendance, l'association fonctionne « au chapeau », que l'on passe de main en main à la fin de chaque réunion. Après son départ forcé de l'avenue Léon-Blum, la municipalité agenaise lui avait proposé une salle au-dessus de la poste de Montanou. Mais les « AA » en avaient besoin de deux. Refus poli.

C'est donc à Jean XXIII que se retrouve le noyau de participants et les quelques nouveaux qui osent franchir la porte, imaginant être seuls dans ce cas. Alors que…

Le Groupe des Alcooliques Anonymes se réunit chaque jeudi soir à Agen (jours de fêtes et jours fériés compris), dans une salle du centre Jean XIII, boulevard Edouard-Lacour. Des rendez-vous fixés à 20 heures 30, pour des moments partagés de deux heures environ. À Villeneuve, ces réunions sont programmées chaque mardi soir. Dans l'une et l'autre ville, les réunions sont ouvertes à tous, mais scindées en deux groupes distincts. Dans le premier groupe, se retrouvent les personnes directement touchées par le problème alcool. Le second s'adresse aux proches, familles, amis, étudiants, personnel médical, toutes personnes qui fréquentent les premières, pour des raisons familiales, d'ordre privé ou professionnel. Les deux groupes se retrouvent une fois par mois pour échanger leurs témoignages. Dans leur communiqué d'« appel », le Groupe des alcooliques anonymes prévient qu'il « n'a pas la prétention de guérir les personnes au travers de leurs réunions, mais de leur tendre la main en leur offrant un lieu de discussions, de partage et d'écoute où chacun pourra poser un peu sa souffrance et se sentir moins seul ». L'accès à ces rencontres est gratuit et les participants se voient garantir un parfait anonymat. Pour tout renseignement, on peut contacter l'association au 05 53 66 04 68.

Membre AA qui a fondé "Pharmacomanes Anonymes"

LeClair Bissell, died 20.08.2008,
member of INTERNATIONAL PHARMACISTS ANONYMOUS

Bissell is also the author of "The Cat Who Drank Too Much", a children's book.

She served as president of the American Society of Addiction Medicine and was on the Carter Mental Health Commission's Task Force on Alcoholism.

"There's another part of it, too," LeClair continued. "After setting up the training center, I was increasingly frustrated by doctors and educators who thought all alcoholics were "derelict men under a bridge."

There was an urgent need to acquaint them with professionals who were alcoholics.

We used AA members who were also professionals to make the point. It became much less scary when they related their terrible experiences and could now say they’d been dry for a year.

"You tend not to turn in a colleague if you know your action is going to end her career," she added. "You’re much more likely to get help for her if you can see a good prognosis in the future."

She was still a staunch AA member, even after years of being dry.

Une de ses  interviews link

J'espère que AA et la communauté thérapeutique vont surmonter leur posture de compétition et apprendre à se complèter l'un l'autre

Je ne crois pas qu'un alcoolique devrait un jour essayer de retourner à une consommation contrôlée ou sociale

Et avant la loi du sénateur Hughes, en 1970, les hôpitaux pouvaient -et en fait le faisaient- rejeter l'alcoolique et les patients souffrant d'addiction, juste à cause du diagnostic

L'attitude vis-à-vis des patients qui étaient alcooliques était, à la base, que leur alcoolisme n'était pas quelque chose qui concernait les médecins

Dès que les gens avaient été traités intrinsèquement pour alcoolisme, et cela se vérifiait en première ligne, alors une variété de traitements apparaissait fonctionner

On m'avait dit que tous les alcooliques avaient une personnalité passive dépendante et des problèmes homosexuels latents