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Cet été, n'hésitez pas à accepter l'aide des Alcooliques Anonymes

Publié le par kreizker

in "Var-Matin", 21 Juillet 2024

Vous ne risquez rien à franchir la porte et voir ce que les autres peuvent vous apporter, les solutions qu’ils ont trouvées. Le message des Alcooliques Anonymes (AA) de l’antenne Saint-Raphaël Fréjus est d’une grande bienveillance

"On veut sensibiliser les gens qui pourraient connaître des dérives de consommation avec les vacances et les rassemblements estivaux", expliquent les responsables.

"On veut sensibiliser les gens qui pourraient connaître des dérives de consommation avec les vacances et les rassemblements estivaux", expliquent les responsables.

"En tout anonymat, sans jugement et sans tabou, nous vous accueillons pour vous aider. Nous restons ouverts tout l’été, en cette période compliquée d’apéros, de barbecues, un contexte de festivités arrosées. Nous proposons des permanences tous les lundis, de 17 heures à 18h30 tout le mois de juillet et de 16 heures à 17h30 tout le mois d’août".

"On veut sensibiliser les gens qui pourraient connaître des dérives de consommation avec les vacances et les rassemblements estivaux", ont expliqué les bénévoles de l’organisation d’entraide "Alcooliques Anonymes".

"L’alcool est puissant, déroutant et sournois"

Robert, abstinent depuis une trentaine d’années, est l’un des modérateurs lors des réunions: "L’alcool est puissant, déroutant et sournois. Mais on peut s’en sortir. Nous, les anciens buveurs, nous sommes là pour écouter, échanger, partager, se situer dans son histoire de vie avec l’alcool. C’est une solidarité d’expériences. Chacun peut en parler pour s’en libérer. Parler à des personnes qui vivent les mêmes problèmes, qui ont trouvé des solutions. On s’exprime librement sans couper la parole aux autres".

"On cherche à suivre un programme de rétablissement proposé par les AA, a-t-il poursuivi. Et la première étape n’est pas la plus facile, c’est se reconnaître comme alcoolique. Admettre qu’on est impuissant face à l’alcool, qu’on a perdu la maîtrise de notre vie et avoir le désir sincère d’arrêter de boire car le parcours de l’alcool social puis l’alcool dépendance finit toujours par l’alcool déchéance. À un moment, il faut faire un choix. Toute l’aide qu’on apporte est basée sur l’expérience de l’alcoolisation et l’expérience du rétablissement. C’est une sorte de thérapie de groupe. On découvre qu’on n’est pas les seuls, que c’est une maladie, incurable, progressive, mortelle, qui touche hommes et femmes, de tous les âges et toutes les catégories sociales".

 

"En tout anonymat, sans jugement et sans tabou, nous vous accueillons pour vous aider. Nous restons ouverts tout l’été, en cette période compliquée d’apéros, de barbecues, un contexte de festivités arrosées. Nous proposons des permanences tous les lundis, de 17 heures à 18h30 tout le mois de juillet et de 16 heures à 17h30 tout le mois d’août".

"On veut sensibiliser les gens qui pourraient connaître des dérives de consommation avec les vacances et les rassemblements estivaux", ont expliqué les bénévoles de l’organisation d’entraide "Alcooliques Anonymes".

Eric, 58 ans, avoue avoir eu beaucoup de mal à admettre son alcoolisme "On ne naît pas alcoolique, c’est insidieux, un processus jusqu’au jour où on subit sa consommation, on en perd le contrôle. C’est lorsque j’ai fait un arrêt cardiaque, avec un coma et trois semaines de réanimation, puis une pancréatite aiguë, que j’ai décidé de faire une cure. Mais ça ne m’a pas empêché de recommencer. Je pensais que c’était une question de volonté, que je pouvais arrêter tout seul mais c’est faux. On ne peut s’en sortir qu’avec l’expérience des AA".

"Pour moi, les AA, c’est une philosophie de vie"

Après sa troisième cure, Eric s’est rapproché des AA de Fréjus Saint-Raphaël. "Cela fait un an et demi que je n’ai plus touché une goutte d’alcool et je peux dire que c’est grâce aux AA, aux amis de l’association, a-t-il confié. J’ai rencontré des gens qui avaient vécu les mêmes souffrances que moi, qui me comprenaient, qui comprenaient tout ce que je vivais mais qui avaient trouvé une solution, qui vivaient heureux sans alcool. Je me suis dit que je pouvais chercher à appliquer ce qui marchait pour eux".

"Pour moi, les AA, c’est une philosophie de vie et j’ai changé totalement de mode de fonctionnement. Arrêter de boire, c’est une chose mais continuer à ne pas boire, en le vivant avec sérénité, c’est autre chose. Le premier verre fait tout basculer. La solution, c’est l’abstinence et arriver à vivre l’abstinence non comme une privation mais comme une opportunité ne peut se faire qu’avec l’aide des AA, a souligné Eric. L’alcool est aussi la maladie des émotions et la tentation revient à chaque problème. Avec les AA, l’alcool n’est plus une obsession et l’abstinence n’est plus un problème. On gagne une qualité de vie. On est libre. La vie est belle sans alcool. C’est possible, croyez-y! Car on n’est pas coupable de sa maladie mais on est responsable de son rétablissement".

Permanences

Les AA de Saint-Raphaël Fréjus organisent des réunions tous les lundis (avec une séance ouverte aux familles et proches le 2e lundi de chaque mois) de l’été, à 17h en juillet et à 16h en août. Dans la salle 3, climatisée (accès PMR), de la Maison des associations, au 213 Rue de la Soleillette, à Saint-Raphaël.

Dès septembre, les permanences retrouveront leurs créneaux du lundi à 20h.

Au Muy : le mercredi à 20h, Maison Paroissiale au 43, RN7.

À Saint-Tropez : le mercredi à 20h, au 69 Rue Gambetta.

À Sainte-Maxime : le vendredi à 20h, Maison des Associations, Rue Jean-Corona.

Outre les réunions en présentiel, il est possible d’entrer en contact par téléphone 24h/24 et 7 jours sur 7: 09.69.39.40.20. et pour les groupes familiaux Al Anon : 09.63.69.24.56.

Et désormais en ligne, lors de réunions en zoom sur le site régional https: www.aapca.org

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"On ne cherche pas à rendre tout le monde sobre, on n’est pas prosélytes": comment la pression sociale autour de l’alcool est perçue par des Alcooliques Anonymes ?

Publié le par kreizker

in "Nice-Matin" (France), 24 Juin 2024

Corinne et Dominique font partie des Alcooliques Anonymes sur la Côte d’Azur. Ils ont accepté de livrer leur regard et de s’exprimer par rapport à leur vécu, leur expérience et leur cheminement au sujet de la pression sociale autour de la consommation d’alcool.

"J’ai vécu le meilleur réveillon de ma vie avec des Alcooliques Anonymes", indique Dominique, abstinent depuis 29 ans.

"J’ai vécu le meilleur réveillon de ma vie avec des Alcooliques Anonymes", indique Dominique, abstinent depuis 29 ans.

"Je suis tombé très bas, alors j’ai été radical: j’ai coupé les ponts avec les gens qui boivent", résume Dominique, membre des Alcooliques Anonymes (AA) sur la Côte d’Azur. Il est abstinent depuis 29 ans. À ses côtés, Corinne, AA également, abstinente depuis 16 ans. "Ma famille est composée de très bons vivants. Cela ne me dérange pas de participer aux fêtes, j’ai toujours ma bouteille d’eau pétillante à côté de moi, c’est prévu." Pas question de faire du prosélytisme: "On ne reproche à personne de boire de l’alcool. On ne cherche pas à empêcher les gens de consommer. Mais nous ne sommes pas égaux face à l’addiction: il y a des gens qui ne seront jamais malades, cela n’a pas été notre cas."

"J’ai mon café noisette, mes amis boivent ce qu’ils veulent!"

Mais comment vivre dans une société où l’alcool reste omniprésent? Comment aller faire ses courses au supermarché où les publicités vantant les apéritifs à l’heure de l’Euro de foot sont placardées? "

Au début, on apprend à éviter consciencieusement les rayons", sourit Dominique, 74 ans. "Au rez-de-chaussée de mon immeuble se trouve un bar. J’y ai passé… beaucoup de temps", souffle Corinne qui reconnaît avoir changé de trottoir durant de longs mois pour regagner son domicile.

Aujourd’hui elle peut s’y attabler: "On me sert mon café noisette, mes amis sont au pastis, à la bière, à ce qu’ils veulent, cela m’est égal." Une cohabitation rendue possible grâce au cheminement que chacun continue de mener à travers le programme des AA où il est question de "s’aider soi-même" en pouvant compter sur le soutien d’une marraine, d’un parrain. "

On ne présente pas l’abstinence comme une victoire. Car rien n’est gagné, jamais." Un jour après l’autre, une journée à la fois: voilà le mantra avec la sobriété comme délivrance. Un parcours qui valorise la remise en question constante de soi: "Reconnaître ses torts fait partie du parcours. Les valeurs peuvent être mises en application dans tous les domaines du quotidien."

"Nos fêtes sont tout sauf tristes!"

Alors entendre Artus être traité de "chiant" à la télévision par Léa Salamé après avoir déclaré qu’il ne buvait plus, cela heurte, évidemment. Du genre cash, Dominique relève: "Ça me fait penser à ma femme qui m’a dit que j’étais plus rigolo avant quand je buvais… Sauf qu’en disant ça, elle a oublié de dire que je lui tapais dessus. Plus rigolo, je ne suis pas certain…"

Cosmétique ou non, le slogan "sans alcool, la fête est plus folle" ? "J’ai passé le meilleur réveillon de ma vie avec des AA", indique cet ancien de la Légion étrangère, rejoint par Corinne: "Il faut voir nos fêtes, elles sont tout sauf tristes!" Un nouveau mode de vie où justement il est question de… vie.

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"Gaillac. Deux alcooliques anonymes évoquent leur combat"

Publié le par kreizker

in "La Dépêche" (France), 24 Juin 2024

Marc et Patricia, comme d’autres ont surmonté leur addiction et militent aujourd’hui pour aider les autres à s’en sortir. Mais ils restent prudents: la menace est toujours présente

Marc et Patricia, comme d’autres ont surmonté leur addiction et militent aujourd’hui pour aider les autres à s’en sortir. Mais ils restent prudents: la menace est toujours présente

Appelons-les Marc et Patricia : ils vivent en couple et se sont connus à l’antenne gaillacoise des Alcooliques Anonymes où il a été adhérent depuis le début, en 2008, et où elle est venue un peu plus tard. Ils racontent.

Marc a arrêté de boire depuis 22 ans, Patricia depuis 18 ans. Si leur terminus est commun, leur trajectoire est différente. Patricia a commencé de boire seule. Quelques vins cuits, et puis en trois mois, elle s’est portée vers des alcools plus forts. "Seule, car en société, je ne buvais pas. J’ai essayé d’arrêter pendant six ans, sans résultat. Après une cure, j’avais bien arrêté un an, je me croyais guérie". Marc a commencé à l’âge de 14 ans, avec un coma de 24 heures et une semaine d’hôpital. "Le goût ne m’a jamais transcendé. L’alcool me permettait de disparaître". Il se vivait comme le vilain petit canard de la fratrie, de l’école. "Je me sentais à ma place nulle part. Un mal de vivre m’accompagnait en permanence" . Il a pourtant eu une compagne et une fille, mais passait d’un boulot à l’autre, d’un accident de voiture à l’autre. À l’occasion de sa énième cure où sa sœur l’avait conduit, il a eu contact avec les Alcooliques Anonymes. "J’avais 28 ans. J’y suis allé pendant cinq ans sans pouvoir décrocher. Jusqu’à 33 ans, j’ai bu sans penser que j’étais alcoolique". Aujourd’hui, il est convaincu que l’alcoolisme est une maladie incurable, progressive et mortelle. Vous avez dit incurable ? "Oui, je serai alcoolique jusqu’à ma mort, même si je ne bois plus depuis longtemps. Il suffirait que je prenne un verre et je repiquerai. Mais je le sais". Toutes les semaines, le mercredi à 19 heures, dans une petite maison près du square Joffre, les 14 "amis" (ils s’appellent ainsi) se retrouvent pendant 1 h 30. D’abord pour une prise de parole individuelle, sous le contrôle d’un modérateur, puis sur un thème défini par les cinq membres du comité d’organisation : la confiance, l’espérance, la reconnaissance, mentir c’est reboire, etc. Une fois par mois, la séance est ouverte au public : il y vient des proches, des médecins, des étudiants en sociologie…

Marc et Patricia ont franchi les "douze étapes de leur rétablissement". La première d’avouer leur impuissance devant l’alcool. "C’est lui le plus fort". La deuxième, faire le bilan de ce qu’ils sont et réparer les torts qu’ils ont causés. Il ne faut pas leur parler de bière sans alcool, car qui dit "bière" les rapprocherait de l’ennemi. Marc résume. "Ce qui pourrait me mettre en danger, c’est d’oublier que je suis alcoolique". Avec quels autres en partenariat parfois avec l’antenne de Castres, il se rend à la clinique Saint-Salvadou d’Albi ou à la prison de Seysses pour parler avec des personnes concernées. "Je leur rappelle la condition première pour faire partie des Alcooliques Anonymes : c’est le désir d’arrêter de boire. Même si moi, j’ai rejoint le groupe surtout pour arrêter de souffrir. L’alcool, c’était le symptôme, ma maladie, c’était la peur". Il s’est fixé un itinéraire : qui je suis, qui je voudrais être, et comment y arriver. Marc et Patricia ont dû "réapprendre la vie", mais ils restent sur leurs gardes : l’alcool, lui, ne désarme jamais.

Publié dans AA france

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"Nadia - Responsable Alcooliques Anonymes Villeneuve"

Publié le par kreizker

Radio 4 ( Radio locale du Lot-et-Garonne et Dordogne - France), 29 Février 2024

"Nadia - Responsable Alcooliques Anonymes Villeneuve"

Publié dans AA france

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