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divers en vrac

Mexique : Attaque mortelle dans une annexe "AA 24 Horas"...

Publié le par kreizker

Mexique : Attaque mortelle dans une annexe "AA 24 Horas"...

12 Octobre 2019

2 personnes tuées et une femme enlevée

 

Mexique : Attaque mortelle dans une annexe "AA 24 Horas"...

Grupo AA 24 Horas "Servir para Vivir"

Tecali & Calle Tepetitlan - Granjas del Sur - 72470 Puebla - Puebla

 

NDLR : Ces groupes N'ONT RIEN A VOIR avec la structure AA officielle mexicaine

Pour rappel, voir le communiqué de la Central Mexicana de Servicios Generales de Alcohólicos Anónimos A.C.  http://0z.fr/CkZm2

http://www.kreizker.net/article-alcoholicos-anonimos-mexique-met-une-fois-de-plus-les-choses-au-point-99803725.html

http://www.kreizker.net/2017/03/deces-du-fondateur-du-dangereux-criminel-et-usurpateur-movimiento-internacional-24-horas-de-alcoholicos-anonimos.html

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"Dix ans d’un jour à la fois"

Publié le par kreizker

in "L e Soleil" (Québec), 3 octobre 2018

"Dix ans d’un jour à la fois"
CHRONIQUE / « Plus d’hommes se sont noyés dans l’alcool que dans la mer. » -W.C. Fields
 

Demain, je vais peut-être prendre un verre, ou quatorze, mais aujourd’hui je ne boirai pas. Je vais traverser la journée sans consommer. Demain, on verra. Aujourd’hui, rien du tout. C’est l’entente que je passe avec moi-même depuis 3659 jours. Un jour à la fois. 

Je ne suis pas seul, nous sommes des millions sur la planète, peut-être même des centaines de millions d’humains aux prises avec des dépendances à l’alcool, aux médicaments ou aux drogues. Nous sommes beaucoup moins nombreux à choisir l’abstinence complète. L’approche de réduction des méfaits peut fonctionner avec certains, qui apprennent à diminuer leur consommation ou minimiser les dégâts. Je n’ai rien contre, mais je ne suis pas de ceux pour qui ça fonctionne. J’ai essayé. C’est plus facile pour moi de ne pas boire un premier verre que de m’arrêter après le dixième; plus facile de ne pas fumer un joint que de me priver de fumer trois grammes dans la même journée; plus facile de me passer de la cigarette du matin, que de vider un paquet par jour. Voilà pourquoi j’ai tout arrêté. 

« Mais au bout de dix ans, tu pourrais sûrement consommer normalement, tu ne retomberais pas dans l’abus, non? » Depuis que j’ai décidé de vivre plutôt que de survivre, la vie est belle. Souvent difficile, stressante, pleine de deuils et de crises, mais belle. Je vais au bout de mes projets, je ne traîne plus de dettes, je suis devenu fiable, je fais du ménage dans mon existence, je n’ai plus envie de mourir et toutes mes relations significatives s’améliorent. Ce serait un peu con de mettre tout ça en danger, non? Quelques sœurs et frères d’armes ont voulu vérifier avant moi, certains n’en sont jamais revenus, certaines s’y noient encore. On ne devrait jamais demander aux rescapés d’un naufrage s’ils ont envie de replonger dans l’océan. 

À ce moment-ci de la chronique, je peux diviser mon lectorat en trois groupes distincts. Le premier sera constitué de curieux qui poursuivent leur lecture, bien qu’ils n’aient aucun problème d’assuétude et qu’aucun de leurs proches n’en souffre; ils sont rares, ces chanceux. Le second sera composé des proches de dépendants, qui soutiennent et espèrent et souffrent et désespèrent et cherchent des moyens d’aider leurs proches; des courageux. Dans le troisième groupe, ce sont mes semblables, des dépendants plus ou moins conscients des souffrances et des compulsions liées à leur consommation, qui n’en peuvent plus, mais n’imaginent pas vivre sans leur anesthésiant préféré. C’est surtout à vous que je m’adresse aujourd’hui. À toi, spécifiquement.  

Tu n’es pas obligé de consommer ni d’en mourir. Tu peux arrêter. C’est difficile, mais moins difficile que vivre dans les obsessions, moins difficile que de chercher de l’argent ou des moyens de consommer, moins difficiles que traverser tes journées dans la fatigue et la honte de la veille, moins difficile que devoir composer avec les mensonges qui protègent ton mode de vie malsain. Peu importe ce que tu consommes, peu importe la quantité ou la qualité de ce que tu consommes, tu peux arrêter. Arrêter de mourir chaque jour et commencer à vivre. Je ne suis pas le premier, tu ne seras pas le dernier ou la dernière. 

Ma dixième année de rétablissement est sûrement moins difficile que ta première journée d’abstinence, ta première semaine à frette, ton premier mois à dégeler ou ta première année à rapiécer ta vie en lambeaux. Il y a dix ans, même si j’y croyais peu, je me donnais une dernière chance et j’ai cherché de l’aide. Il en faut, c’est une maladie chronique, insidieuse, mortelle. Ne crois pas que le terme maladie nous déresponsabilise. Au contraire, connaitre sa maladie et ne rien faire pour la traiter, ça c’est irresponsable.  

Que tu choisisses la réduction des méfaits ou l’abstinence totale, que tu cherches une aide professionnelle ou celle de tes semblables dans une fraternité anonyme, que tu en parles à un travailleur social ou une psychiatre, tous les moyens sont bons. Peut-être même que tu devras combiner tout ça. Tu mérites de t’en sortir. Mais dépêche-toi, chaque jour, des milliers de dépendants en meurent. Ou passent à côté de leur vie. 

Je lève mon verre d’eau à tous les alcooliques non-pratiquants, tous les dépendants et dépendantes en rétablissement, tous ceux qui choisissent la sobriété ou l’abstinence, peu importe leurs raisons. Je le lève aussi bien haut pour tous ceux et celles qui les aiment, les accueillent et les soutiennent dans cette éprouvante et magnifique aventure. Surtout, je lève mon verre à toi, sur le point d’arrêter de mourir. Bon courage. Un jour à la fois. 

Publié dans divers en vrac

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LE BUZZ AA !

Publié le par kreizker

En quelques jours, près d'un million de vues sur Facebook...

Un jeune homme s'enfuit d'une "Annexe AA" à l'aide de draps. Cela pourrait prêter à sourire, si l'on faisait abstraction des conditions souvent déplorables ou criminelles de ces "annexes"...

Rappel : http://0z.fr/CkZm2

http://www.kreizker.net/article-alcoholicos-anonimos-mexique-met-une-fois-de-plus-les-choses-au-point-99803725.html

 

Voici les vrais AA du Mexique : http://www.kreizker.net/-98

LE BUZZ AA !
LE BUZZ AA !

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"En Réhab à 25 ans La fête est finie"

Publié le par kreizker

in "Glamour.fr", 17 mai 2018

"En Réhab à 25 ans  La fête est finie"

ILS ONT LA VINGTAINE ET SONT DÉJÀ PASSÉS À L’EAU, APRÈS AVOIR CONSOMMÉ DE L'ALCOOL EN EXCÈS. RENCONTRE AVEC CES BUVEURS REPENTIS, À UN ÂGE OÙ L’ON FAIT D'HABITUDE LA FERMETURE DES BARS.

 

Allez, tu prendras bien un petit verre ? » Question récurrente pour Lou, 26 ans, alors qu’elle sirote son Perrier à la paille dans un bar du 11e arrondissement, à Paris. Comme toujours, elle répond par une pirouette : « J’ai assez bu pour plusieurs vies. » Ce soir, elle a de la chance, le PSG vient de marquer un but, son interlocuteur n’insiste pas. Mais il y a six ans, elle aurait sauté sur un drink gratuit, twerké sur le bar et roulé des pelles au taulier avant d’être ramassée par une ambulance. À 20 ans, son meilleur pote, c’était le pastis. Et elle n’est pas un cas isolé même s’il y a de quoi être optimiste : selon l’observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), entre 2000 et 2017 la consommation régulière d’alcool chez les jeunes de 17 ans est passée de 10,9 % à 8,4 %. Ils sont mêmes 11,7 % à se passer totalement de cannabis, de tabac ou d’alcool (contre 5,7 % en 2008). Moins cuite la vie ? Pas sûr… Le binge-drinking – ou « biture express » – a toujours la cote, tout comme les tendances craignos liées à la consommation d’alcool. Dernière en date, la drunkorexia, qui consiste à manger moins pour boire plus. Alors, les chiffres mentent-ils ? « Non, mais il faut voir sur le long terme », répond Michel Reynaud, professeur de psychiatrie et d’addictologie qui voit de plus en plus de jeunes alcooliques débarquer aux urgences dans un état second, voire carrément blessés à cause d'un accident.

 

AÏE TEQUILA !

Pour Charlotte, la trentaine, ce n’est pas une fin de soirée sur une civière mais un énième black-out qui l’a forcée à réagir. Encore une fois, elle s’est retrouvée le matin dans un appart

inconnu, dans les bras d’un inconnu. Sur ses jambes, des hématomes, témoins de ses chutes à répétition. Sa vingtaine sous perf’ de vodka, elle s’en souvient comme si c’était hier : « J’étais stagiaire dans une agence de pub et le soir, on brainstormait dans les bars. J’étais toujours celle qui ne tenait pas et qui tombait dans les escaliers. » Sans doute parce qu’à 20 ans, elle était plus vulnérable, comme le souligne le Pr Reynaud : « Les jeunes sont davantage sujets à l’addiction car l’alcool agit sur les zones du cerveau encore en développement, celles qui gèrent l’autonomie, les émotions et la prise de risques. Cela procure aux plus introvertis un mieux-être en société. » Ce besoin de se désinhiber a fait sombrer Lou à 23 ans, alors qu’elle était étudiante en arts : « J’avais toujours l’impression de n’être “pas assez”. Mais avec l’alcool, j’étais une version améliorée de moi-même, plus libre, plus ouverte, plus créative. » Un phénomène accentué par le marketing décomplexé des alcooliers : « Ils en ont fait une norme sociale et les jeunes consomment en groupe pour se dédouaner. Il leur faut plus de temps pour se rendre compte qu’ils sont accros », regrette le Pr Reynaud, qui a créé le portail « Addict Aide », une vraie bible pour évaluer son addiction. L’alcool « festif » – qui dérape pour 5 à 8 % des jeunes –, Lou s’est longtemps cachée derrière : « Pendant mes études, je travaillais dans des restos et des festivals, mon alcoolisme passait inaperçu. Je m’assurais de pouvoir boire avant de sortir et je buvais en rentrant chez moi. Quand j’ai compris que c’était devenu ma priorité, j’ai su qu’il y avait un problème. » Pour Alexandre, 30 ans, la prise de conscience a eu lieu il y a cinq ans, pendant une année Erasmus à Berlin où il terminait ses études : « Ça s’est aggravé cette année-là. Je buvais depuis mes 15 ans, c’était ma solution miracle pour créer du lien. Mais là, j’avais des tremblements, des angoisses, des trous de mémoire. Quand mes potes sont venus me rendre visite, ils ont vu que je me retenais de boire dès le matin. » Comme Lou et Charlotte, il s’est tourné vers les AA (Alcooliques Anonymes), surtout pour éviter l’heure de l’apéro. Mais à cet âge-là, le coup de foudre avec cette institution est rarement immédiat. La Belgique a fait un flop avec ses « AA pour les jeunes » et en France, les assos ne sont pas au point selon Marion Acquier-bachelart, psychologue et membre professionnelle du conseil des AA : « On est face à de nouvelles problématiques de polydépendance. Beaucoup de jeunes viennent nous voir mais se tournent finalement vers les NA (Narcotiques Anonymes) où ils sont plus représentés. »

 

UNE HYGIÈNE DE VIE

Pas facile de tourner au diabolo menthe quand tout le monde descend des shots de Jägermeister. Du coup, Charlotte évite de squatter les happy hours et s’applique une tolérance zéro en soirée. « J’envoie balader les lourds qui insistent. C’était dur au début mais maintenant je m’affirme. Aujourd’hui, c’est carrément alternatif de ne pas boire », s’amuse-t-elle. Alexandre, lui, a mis du temps avant de retrouver une vie sociale : « Pendant deux ans, j’ai mis le holà sur les sorties en boîte ou dans les apparts, sinon, je rechutais deux jours après. Aujourd’hui, je fais des cinés, des restos et même les mariages. » Pour ce genre d’épreuves – comme si le dîner placé ne suffisait pas –, il a des stratégies pour se tenir éloigné du champagne : « J’ai toujours un verre de soft plein. Le bar, j’y vais seulement avec quelqu’un qui connaît mon problème, et quand, en soirée, tout le monde commence à être bourré vers minuit, je sais que je dois partir, c’est une habitude à prendre. » Heureusement, il peut compter sur les assos pour l’aider. « Ça devient une hygiène de vie, explique Marion Acquier-bachelart, comme lorsqu'on a le diabète. On leur apprend à être heureux sans alcool et à gérer leurs émotions. Cela exige de la discipline et il faut des piqûres de rappel. » Un travail nécessaire, selon elle, pour éviter les sorties de route : « Il peut y avoir cette illusion d’être plus fort. À 20 ans, on n’a pas encore tout perdu à cause de l’alcool. » Après pas mal de rechutes, Lou ne s'est jamais sentie aussi bien : « Avant, j’avais peur de tout : des études, du boulot, de trouver ma place en tant qu’adulte. Je voulais la vie rock’n’roll et je l’ai eue. Maintenant, je suis vraiment présente avec les gens même si je ne bois plus. » Alcoolique un jour, alcoolique toujours ? Oui, ils sont unanimes, ils ont trop à perdre. Alors un whisky ? Non merci, même pas un doigt. ●

« Quand, en soirée, tout le monde commence à être bourré vers minuit, je sais que je dois partir, c'est une habitude à prendre. » Alexandre, 30 ans

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