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le jour « où ils ont posé le verre » - Caen

Publié le par kreizker

in "Ouest-France", 8 octobre 2011

  caen 2011

Ce n'était pas une réunion ordinaire des Alcooliques anonymes (AA), qui se déroulait à la maison de quartier lundi, mais les anniversaires de sobriété de deux hommes : cela fait respectivement deux et vingt-cinq ans que Philippe et Jean n'ont pas trempé leurs lèvres dans un verre d'alcool. Le modérateur a ouvert la séance en rappelant les règles et étapes de la plus grande association du monde. Suit un tour de table d'humeur du jour des quelque cinquante personnes présentes, qui se définissent tous comme « alcooliques », parfois « abstinents », mais chez les AA, « on parle de rémission, mais pas de guérison ». C'est ensuite le tour de Philippe et Jean de faire partager leur histoire, leur parcours. Dans le récit de leur vie, on distingue une coupure très nette, le jour où « ils ont posé le verre ». Ce jour-là, ils ont éprouvé, profité, vécu. Les Alcooliques anonymes sont encore sonnés de ces récits dans lesquels ils se retrouvent tous un peu. Les lundis et jeudis, réunions. Tél. 02 31 94 89 09.


Groupe "Renaissance" - Maison de quartier de la Maladrerie - 7 Rue Saint Germain - 14000 Caen


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Journal Télévisé RTBF 7 octobre 2011

Publié le par kreizker

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Tournage au groupe AA "Saint-Michel" à Bruxelles

 

 
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JT 19h30 

 

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JT 13h00 

 

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Ados et déjà au fond du baril

Publié le par kreizker

in "Journal de Montreal", 28 septembre 2011 

 

Une nouvelle tendance inquiétante démontre que de plus en plus d’adolescents deviennent alcooliques avant l’âge de 18 ans. Parmi les facteurs en cause, le mélange explosif de drogues et d’alcool, qui les mène rapidement au fond du baril.

« Ça frappe à chaque fois qu’un jeune arrive, avoue Anne Gauvin, directrice générale du pavillon Pierre-Péladeau. Avant, ceux qui étaient « jeunes » avaient 30 ans. Aujourd’hui, ils ont 18 ou 19 ans. »

Situé dans les Laurentides, ce centre accueille les hommes aux prises avec un problème d’alcool ou de drogue. Présentement, les patients de moins de 30 ans représentent 30 % de la clientèle.

 

Boire dès l’âge de 8 ans

Du côté des Alcooliques Anonymes (AA), une hausse importante du nombre de jeunes de moins de 25 ans est observée dans les réunions.

« On voit des ados qui ont commencé à boire à 8 ou 9 ans, souligne un porte-parole des AA pour la région de l’Estrie. Quand ils ont 14 ou 15 ans, ça fait déjà un bout de temps qu’ils consomment. Ils sont vraiment alcooliques. »

« On a tendance à croire qu’il faut avoir 60 ans et vivre sur un banc de parc pour être alcoolique et venir chercher de l’aide. Mais, c’est totalement faux, exprime une porte-parole des AA dans la région de Montréal. Il y a des jeunes dans la plupart de nos 600 groupes de réunions. »

 

Alcool et drogue

Par ailleurs, le phénomène des adolescents qui ont à la fois un problème d’alcool et de drogue est de plus en plus observé.

« La combinaison est explosive, explique Anne Gauvin. L’alcool est un dépresseur, alors les jeunes compensent avec des stimulants, comme la cocaïne ou les amphétamines. C’est une roue qui tourne sans fin. »

« Ils arrivent dans le bas-fond beaucoup plus vite qu’avant avec tout ce qu’ils prennent, renchérit le porte-parole des AA. C’est souvent un effet de gang. Certains s’en sortent sans trop de dommages, mais d’autres n’y arrivent pas. »

 

L’alcool moins nocif?

Selon ce dernier, la légalité de l’alcool fait aussi en sorte que les jeunes ressentent moins les dangers liés à une consommation excessive.

« On parle toujours des conséquences de la drogue, comme si c’était moins grave de se saouler à répétitions, indique-t-il. Mais, l’alcool fait des ravages sur le corps. »

À cet égard, Anne Gauvin voit beaucoup de jeunes développer des problèmes de santé mentale et physique. Selon elle, rien ne laisse croire que le phénomène d’alcoolisme en hausse dans ce groupe d’âge diminuera prochainement.

« Tant que la mode des drogues faites pour les partys va continuer, je ne vois pas comment ça pourrait s’améliorer. On se console en se disant que les jeunes qui viennent chercher de l’aide ont une chance d’avoir un bel avenir. »

 

Les AA par groupe d'âge

MOINS DE 21 ANS 2,3 %
21 À 30 ANS 11,3 %
31 À 40 ANS 16,5 %
41 À 50 ANS 28,5 %
51 À 60 ANS 23,8 %
61 À 70 ANS 12,3 %
70 ANS ET PLUS 5,3 %
MOYENNE D’ÂGE DE 47 ANS

SOURCE : SONDAGE EFFECTUÉ AUPRÈS DES AA EN 2007

 

Les jeux alcooliques parlent

«J’ai commencé à boire à 13 ans en cachette avec ma soeur. Je n’ai jamais eu de plaisir, je buvais jusqu’à en être malade. À 18 ans, je buvais tous les jours. Vers la fin, c’était 26 onces de Cognac par jour et 12 bières. Je prenais aussi de la drogue pour faire passer l’alcool. J’ai arrêté de boire à 23 ans, quand j’ai fait une overdose. Selon mon médecin, j’étais proche de faire une cirrhose du foie. » - Virginie*, 29 ans

« J’ai commencé à 14 ans, avec l’alcool dans la réserve de mes parents. Graduellement, je suis devenu accro. À partir de 17 ans, je buvais tout seul, sans raison. Je mélangeais de la bière, du fort, du vin, je prenais au moins 14 consommations par soir. À la fin, je buvais jusqu’à ce que je perde la carte. J’ai eu un accident de voiture alors que j’étais complètement ivre, et c’est là que j’ai réalisé que j’aurais pu tuer quelqu’un et que j’avais besoin d’aide. Sinon, j’aurais continué à boire. » - Alex*, 19 ans

« Comme tous mes amis, j’ai commencé à boire à 15 ans dans les partys. À 17 ans, j’allais dans les bars toutes les fins de semaine, et je buvais même seul. Je prenais au moins 12 bières et de la cocaïne. Je n’avais pas de fond. J’ai lâché l’école, et j’ai commencé à avoir des problèmes d’argent. J’aurais vendu n’importe quoi pour m’acheter de l’alcool. » - Julien*, 23 ans

 

*LES NOMS SONT FICTIFS.

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MEXIQUE attention aux faux groupes AA

Publié le par kreizker

in "El Mundo de Cordoba", 14 août 2011

 

Le président national des Alcoholicos Anonimos, Jose Alferdo Hernandez Linares, a mis en garde contre les faux groupes AA dans le pays, qui utilisent le sigle AA (6 associations apocryphes  recensées dans les états mexicains). 

 

Ces faux groupes, à but lucratif, enferment les gens en désintoxication dans des conditions épouvantables.

 

Ndlr : il y a même parfois des assassinats violents dans ces "centres" et de l'exploitation sexuelle ou marchande (la presse mexicaine s'en fait régulièrement l'écho, principalement pour les groupes "AA 24 horas")

 

Voir http://www.kreizker.net/article-mexique-vrais-faux-aa-65878377.html

 

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