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BRESIL Alcoólicos Anônimos®

Publié le par kreizker

BRESIL Alcoólicos Anônimos®
BRESIL Alcoólicos Anônimos®
Grupo "Papa-Caça"

Rua Tarciso Basto 45 - Centro - 55330-000 Bom Conselho - Pernambuco

 

BRESIL Alcoólicos Anônimos®
Grupo "Itanhanga"

Estr. do Itanhangá, 30 - Itanhangá - Rio de Janeiro - RJ 22753-005

Fondé le 6 Janvier 1998

 

BRESIL Alcoólicos Anônimos®
Grupo "Rio Novo"

Rua do Alecrim 20 - Rio Novo - 57070-000 Maceió - Alagoas

Fondé le 14 avril 1996

 

BRESIL Alcoólicos Anônimos®
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BRESIL Alcoólicos Anônimos®
Grupo "Noite Serena"

Rua Joao Batista Dos Santos, Nº 30 - Bairro Amazonas - Bom Sucesso - Minas Gerais 37220-000

Fondé le 9 juillet 1978

Publié dans AA Monde

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« L’alcool, c’est une plante carnivore » : au coeur d’une réunion avec les Alcooliques Anonymes de Rouen

Publié le par kreizker

in "Paris-Normandie", le 28 Août 2019

Société. Comment en finir avec cette dépendance aux multiples visages ? Un parcours du combattant pour ceux qui tentent de se réinsérer. Reportage au cœur d’une réunion des Alcooliques Anonymes.

«Quand j’étais invité à un dîner, je cachais mon alcoolisme aux autres. Ensuite, il fallait que je récupère le temps perdu », témoigne Pierre, huit ans d’abstinence d’alcoolCette notion de temps est aussi très présente pour Agnès, deux ans sans boire une goutte. Elle ajoute : « Même en sortant du travail, je n’attendais pas de rentrer chez moi, je décapsulais une bière dans la voiture et ma soirée commençait... » C’est en toute liberté, sans jugement, ni préjugés que discutent, une fois par semaine, les membres de l’association les Alcooliques Anonymes (AA), située place Saint-Paul à Rouen. Réunis autour d’une table, des sucreries à portée de main, ils partagent pendant quelques heures leurs expériences respectives, même durant la période estivale.

Ce soir-là, ils sont huit. Certains, habitués des lieux, se connaissent depuis longtemps ; d’autres viennent pour la première fois. Ils ont tous des parcours différents, mais partage un même besoin d’entraide pour conserver l’alcool loin de leurs préoccupations quotidiennes, pour enfin pouvoir « réapprendre à vivre ».

« Pour tenir, on fonctionne par tranche de 24 heures »

On ne connaîtra de ces participants d’un soir que leurs prénoms, un morceau de vie, une anecdote, rien qui pourrait les mettre mal à l’aise. En effet, le poids de la société est, selon eux, trop lourd à porter : car être alcoolique pour le grand public n’est pas seulement avoir une maladie, c’est se détruire et détruire son entourage.

Comme le prouve Philippe, plusieurs décennies d’abstinence au compteur :« L’alcool c’est une plante carnivore. Ce n’est pas comme pour le tabac, quand on dit à quelqu’un que l’on essaie d’arrêter la cigarette, la personne va être compatissante et nous encourager. Alors que lorsqu’on dit que l’on est alcoolique, on a honte de nous. »

C’est donc le regard de la société qui pousse ces personnes à se raconter pour s’extraire du monde extérieur, en exprimant par exemple une émotion de colère ou une tentation ressentie à la vue d’une publicité pour une boisson alcoolisée. « On ne dit jamais que l’on ne reboira pas, car les promesses sont bien souvent non tenues. Pour tenir, on fonctionne par tranche de 24 heures, parfois moins », poursuit-il. Cette méthode journalière fait partie des thèmes abordés par le groupe. Ce soir, chacun partage son expérience de ce palier des 24 heures. Pour Madeleine*, il s’agit du moyen le plus efficace pour tenir. « Je ressassais le passé sans arrêt et j’étais rongée par le remords. En découpant ma journée en périodes de 15 minutes, j’ai appris à voir autrement. Je me suis rendu compte que demain était trop loin pour moi et que je ne pouvais me fixer des objectifs que dans le présent. »

Se soigner de l’alcoolisme, c’est avant tout le faire pour soi et non pour les autres, comme le préconisent les principaux concernés. « On nous dit d’arrêter de boire pour sa famille, ses amis, mais si on n’a pas la volonté d’arrêter, on continuera », certifie Philippe qui, à cause de l’alcool, a perdu famille, amis, emploi, permis et souffre aujourd’hui de brûlures internes qui l’empêchent de respirer naturellement.

Charly, trente ans sans boire, se souvient encore de son parcours et de ses techniques bien rôdées. « Je n’avais pas la main verte, mais je me suis mis au jardin et quand je tondais la pelouse, j’allais régulièrement recharger les jerricans pour alimenter la tondeuse. Ma femme me demandait pourquoi je n’achetais pas des bidons plus grands afin d’être tranquille pour un moment. Je répondais que je ne les trouvais pas, ou une autre excuse. Alors j’allais récupérer une bière au comptoir de la station-service, et ce, à plusieurs reprises dans la journée », déplore-t-il.

« Les témoignages m’aident à supporter la maladie »

Vivre au jour le jour, c’est donc l’objectif que se fixent les personnes alcooliques, car oui, elles se considèrent toujours comme alcooliques, même après plusieurs années d’abstinence. « On vient régulièrement aux réunions, car on s’identifie aux gens autour de la table », souligne Agnès. Le but : ne pas oublier qu’il est possible de replonger et soutenir les nouveaux arrivants.

Pour cet autre Philippe, cette première réunion est source d’apprentissage.« J’ai du mal à gérer la tranche horaire 17-18 h, avoue-t-il, en découvrant la notion des 24 heures. Cela fait un mois que je participe aux réunions des AA et les témoignages m’aident à supporter la maladie. » D’après les membres de l’association, venir aux Alcooliques Anonymes demeure le meilleur moyen de reprendre une vie normale.

* Le prénom a été modifié.

Quelle prise en charge médicale pour les patients ?
Parler avec son médecin de son alcoolisme est déjà une étape dans la prise en compte de la maladie. Cependant, ce premier niveau est insuffisant pour nombre d’alcooliques. Ainsi, des cliniques spécialisées ont vu le jour, à l’instar de la clinique des Essarts – à vocation interrégionale – située à Grand-Couronne.
L’établissement, où le Dr Philippe Cadet est coordinateur, prend en charge environ 1 000 patients par an. Ce dernier a élaboré les étapes majeures du parcours d’une personne qui sombre dans l’alcoolisme. « D’abord, le malade entre dans une phase de déni. Il va dire qu’il n’a aucun problème avec l’alcool. Ensuite, il va comprendre, mais en rejetant ses problèmes sur une autre cause que l’alcool. Il va chercher à se soigner de cette cause, mais comme ce n’est pas la bonne, il ne réussira pas. Puis, il va devenir dépendant et va se mettre à culpabiliser. La quatrième étape est la maîtrise du problème, qui, souvent, tend vers la rechute. Enfin, c’est l’arrêt définitif », détaille-t-il.
« On les prépare à un stage commando »
Dans ce long processus d’environ qui peut durer une vingtaine d’années, le Dr Cadet fixe à 43 ans, l’âge moyen du début des démarches de soins. À la clinique des Essarts, ces « addicts », comme ils sont appelés pour freiner le jugement social, sont pris en charge entre une et cinq semaines. L’objectif : trouver un programme de compensation à l’alcool qui active également l’hormone du plaisir, la dopamine.
« Tous les jours, pendant une heure, on les prépare à un stage commando », admet-il. En effet, la sortie de la clinique est rude. Les tentations sont multiples et se contrôler n’est pas toujours simple. « Tu prendras bien un verre avec moi ? C’est la question piège, souligne le médecin. Comment refuser cette proposition ? »
Les préjugés ont encore la vie dure. De fait, un programme de suivi est organisé, pendant au moins un an, avec un médecin généraliste ou un psychiatre, un addictologue, un assistant social et des associations d’aide aux anciens malades, telles que les Alcooliques Anonymes.
Une réinsertion complexe par sa durée, jusqu’au jour où « être alcoolique ne sera plus considéré que comme une simple maladie », conclut le spécialiste.

 

Publié dans AA france

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VINTAGE

Publié le par kreizker

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16 Octobre 1947, à Newark, New Jersey

1° Dîner annuel des groupes AA du New Jersey

 

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19-21 Juin 1981

46° week-end annuel de la fondation de AA, à l'Université de Akron

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PORTRAITS

Publié le par kreizker

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