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"500 personnes au congrès annuel des Alcooliques anonymes du Saguenay"

Publié le par kreizker

Radio-Canada, 31 Août 2024

Le congrès se tient à l'école secondaire Charles-Gravel.

Le congrès se tient à l'école secondaire Charles-Gravel.

L’organisme des Alcooliques Anonymes du Saguenay a tenu son congrès annuel à l’école secondaire Charles-Gravel à Chicoutimi-Nord. Selon le président de l'événement, les jeunes sont de plus en plus ouverts à appeler à l’aide.

L’événement a débuté vendredi et s'est terminé avec un souper samedi soir.

Au total, l'événement devrait accueillir 500 personnes.

Ce congrès était ouvert à l’ensemble de la population.

Comme beaucoup d'organismes dans le domaine, les AA constatent que la pandémie a poussé des gens vers de mauvaises habitudes.

Selon le président de l'événement, les jeunes sont de plus en plus présents.

Les jeunes commencent à arriver et ce qui les pousse à venir nous voir, c'est comme pour tous les autres, que tu sois jeune ou vieux, c'est le fond du baril. Ils ont eu des problèmes personnels, ils ont des mottons à l'intérieur d'eux dont il faut qu'ils se débarrassent puis ils sont rendus là. C'est comme tout le monde, que tu sois jeune ou vieux, les gens passent à la même place, a raconté l'organisateur qui a évidemment conservé l’anonymat.

Selon le président du congrès, en entrevue au Téléjournal Saguenay-Lac-Saint-Jean, les jeunes sont de plus en plus présents au sein des Alcooliques Anonymes.

Selon le président du congrès, en entrevue au Téléjournal Saguenay-Lac-Saint-Jean, les jeunes sont de plus en plus présents au sein des Alcooliques Anonymes.

Ce dernier a commencé à s’impliquer en 1989 alors qu’il n’avait que 24 ans.

La moyenne d'âge était de 55 ans. Puis je te dirais que la chaleur de ces personnes-là, l'expérience qu'elles m'ont apportée, elles ont fait que je suis resté dans les Alcooliques Anonymes, a-t-il poursuivi.

Selon le président, les signes de dépendance à l’alcool sont nombreux pour les proches.

Oui, il y en a des signaux. Si tu consommes chez vous à la maison tout seul, tu arrives de travailler, puis ça te prend une petite consommation puis la fin de semaine, ça t'en prend plusieurs ou si tu consommes avant d'aller travailler, a-t-il énuméré. 

Publié dans AA Québec

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"Un congrès des AA à Saguenay débute ce vendredi"

Publié le par kreizker

in "95.7 KYK" (Chicoutimi - Québec), 29 Août 2024

 

Le Congrès des Alcooliques Anonymes de Saguenay aura lieu cette fin de semaine à l’École secondaire Charles-Gravel de Chicoutimi-Nord. Guy et Richard sont en ondes pour expliquer l'importance d'un tel événement dans la région.

 

« Pour commencer, c'est une information publique; il y a des membres qui s'impliquent, il y a des partages toute la fin de semaine, mais c'est surtout pour aller chercher les gens de l'extérieur qui ne savent pas s'ils ont un problème. »

 

Écoutez l'intégralité de l'entretien...

 

Publié dans AA Québec

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"Les Alcooliques Anonymes toujours à l’écoute"

Publié le par kreizker

in "La Voix de l'Est", "Le Soleil", "Le Droit" et "La Tribune" (Québec), 11 août 2024

L'alcoolisme a des conséquences graves pour la personne dépendante, mais touche aussi son entourage.

L'alcoolisme a des conséquences graves pour la personne dépendante, mais touche aussi son entourage.

«J’ai tenté plusieurs méthodes pour arrêter de boire, mais aucune n’a fonctionné, même ma propre volonté. En joignant le programme, j’ai trouvé tout le soutien nécessaire, les connexions humaines pour me mener vers la sobriété», raconte Alain (nom fictif), membre des Alcooliques Anonymes depuis près de 45 ans.


Nous avons rencontré l’homme de 78 ans dans la cafétéria du Cégep de Granby en marge d’un congrès tenu par l’association des Alcooliques Anonymes (AA). Il a accepté de raconter son parcours vers la sobriété. Un pèlerinage marqué par les rechutes, les émotions et les victoires.

«J’ai joint les AA en 1980 et au début ça ne cliquait pas vraiment, mais au bout d’un certain temps, j’ai embarqué dans le programme. J’ai vécu un certain nombre de rechutes. Elles ont duré quelques mois, mais chaque fois, j’étais aussi malheureux que lorsque j’ai cessé pour la toute première fois», a-t-il avoué en entrevue.

 

Alain n’a pas vécu de rechute depuis cinq ans. Les facteurs génétiques, le stress et le mal de vivre l’ont mené selon lui vers la bouteille. «J’étais gêné à l’école. Pour inviter une fille à danser, je devais prendre un verre. Toutes sortes de différents facteurs.»

Dans les discussions de groupe, chez les AA, il a souvent entendu des gens qui ont commencé à boire dès l’adolescence. Pour sa part, Alain a fait des études universitaires avant de sombrer plus tardivement dans le cercle vicieux de l’alcoolisme. Il a commencé avec un verre, deux, puis une bouteille entière.

 

L’homme apprend toujours et chaque jour, d’avis que la sobriété est l’œuvre d’une vie. Une bataille quotidienne. Le regroupement lui permet encore de tisser des liens, de partager ses passions et ses connaissances. L’implication et l’entraide font partie de l’ADN du mouvement.

«C’est très important que la personne communique elle-même avec nous. On la rencontre et on l’invite dans nos séances de groupe. Dans les meetings, on retrouve des gens de tous âges et de toutes expériences», a-t-il conclu.

«On y retrouve surtout les yeux allumés et les sourires! Le tout dans l’acceptation, le respect et l’écoute.»

—  Alain, membre des Alcooliques Anonymes depuis près de 45 ans

À chacun son histoire

Anthony (autre nom fictif) s’est assis à nos côtés. D’entrée de jeu, il a rappelé que l’anonymat est à la base des traditions d’un regroupement qui place les principes au-dessus des personnalités. Dans la liste des grands principes, on retrouve notamment l’honnêteté, l’humilité et l’intégrité.

Sur le plan plus personnel, l’anonymat permet aux gens de ne pas être reconnus comme des alcooliques. Les membres ne témoignent pas en se vantant d’eux-mêmes, mais en tant que messagers d’un espoir.

Lorsque les principes sont pratiqués comme un mode de vie, ils peuvent chasser l’obsession de l’alcool et permettre à la personne qui en souffre de se rétablir de l’alcoolisme.

—  Les Alcooliques Anonymes

Anthony est membre des AA depuis près de 35 ans et accompagne maintenant les nouveaux venus dans leur quête vers l’abstinence. Le parrainage fait parfois remonter les souvenirs de celui qui a adhéré le mouvement à 24 ans.

«Je suis arrivé totalement défait par la vie et j’ai pris de l’alcool pour passer au travers. Je n’ai pas fini mes études secondaires. Les AA m’ont permis de me reconstruire sur tous les fronts, de pratiquer un métier dans l’alimentation pendant 35 ans. Puis, j’ai trouvé ce qui était brisé. Mon estime, mon amour propre», a-t-il témoigné, conscient que rien n’est pourtant acquis.

«La progression n’a pas de fin et c’est pour cette raison que j’aide les nouveaux venus. En partageant notre savoir, on chemine nous-mêmes.»

 Anthony, membre des Alcooliques Anonymes depuis près de 35 ans

Un soutien aux proches

L’alcoolisme ne fait pas dans la discrimination et ne se fie pas à l’éducation, au genre ou à la situation financière. Cette maladie a des conséquences graves pour la personne dépendante, sur sa santé physique notamment, mais touche aussi son entourage.

C’est le cas d’André, le membre d’un organisme affilié aux AA qui vient en aide à la famille et aux proches. Il a joint Al-Anon il y a un an et demi dans le but de trouver l’espoir et de résoudre ses problèmes avec des personnes qui vivent une situation similaire.

«Mon frère est alcoolique, mon père l’a été dans ma jeunesse. Mon conjoint, il est sobre depuis maintenant deux ans. J’ai vécu des expériences malheureuses au cours de ma vie. Grâce à la fraternité, aux lectures et aux rencontres de groupe, j’ai appris à changer mon comportement et mon attitude face à mes proches qui vivent avec la dépendance.»

 

«J’ai appris c’est quoi l’alcoolisme... une maladie. Une condition qui rend malade jour après jour.»

—  André, membre de Al-Anon

Il faut dire que les mœurs ont changé depuis la fondation d’Al-Anon en 1951 et des Alcooliques Anonymes en 1935. Le sujet de l’alcoolisme est moins tabou et les mouvements accueillent toutes les générations.

Vous avez besoin d’aide? Présents aux quatre coins du Québec, les Alcooliques Anonymes et les membres d’Al-Anon savent écouter et accompagner.

Publié dans AA Québec

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43e congrès des AA : « Vers la lumière »

Publié le par kreizker

in "Radio Canada", 20 Juillet 2024

Lors du congrès des AA, une cinquantaine de dépliants et de livres traitant de l'alcoolisme étaient proposés. La littérature est d'une grande aide pour les personnes qui désirent cesser de boire, selon le coordonnateur, Steve.

Lors du congrès des AA, une cinquantaine de dépliants et de livres traitant de l'alcoolisme étaient proposés. La littérature est d'une grande aide pour les personnes qui désirent cesser de boire, selon le coordonnateur, Steve.

Le 43e congrès annuel des Alcooliques Anonymes (AA) du Bas-Saint-Laurent s’est déroulé vendredi et samedi au Cégep de Rimouski. Environ 500 personnes de partout au Québec se sont déplacées pour assister aux témoignages de membres qui ont réussi à s’en sortir.

Sur les lieux de l’événement règne une ambiance joyeuse, propice au partage et à l’entraide. Il y a juste un alcoolique qui peut comprendre la souffrance d’un autre alcoolique. Et une fois qu’on est sortis de cet enfer-là, de cette solitude, quand on se retrouve entre nous autres, c’est juste de la joie , remarque Steve, le coordonnateur du congrès, dont le nom de famille reste anonyme.

Dans la salle de spectacle du cégep, samedi matin, les lumières sont tamisées et environ 250 personnes sont assises pour écouter le témoignage de Jacques. Il raconte d'où il vient, ce qu’il a vécu et où il est rendu maintenant. Sur la nappe de la table où il est assis sont inscrits des mots qui illustrent bien son parcours : courage, sérénité, sagesse, réhabilitation.

L'événement s'est déroulé sous le thème « Vers la lumière ».

L'événement s'est déroulé sous le thème « Vers la lumière ».

Dans la foule, certaines personnes viennent fêter leur premier mois d'abstinence. D'autres, comme Rock, soulignent leurs 39 ans sans alcool. Moi ça m'a permis d'avoir une famille. Sans ça, je n'aurais pas eu de famille. Quand je suis arrivé, c'était la mort ou la folie, parce que c'est une maladie qui est très déroutante, puissante, sournoise , se rappelle l’homme de Matane.

"Seul on est incapable, mais avec d'autres, ils peuvent nous écouter, nous donner des suggestions. C'est ça la force du Nous."

Rock, membre des Alcooliques Anonymes

 

L’événement des AA le plus populaire au Québec

L’événement ouvert au public n’accueille pas que des membres du Bas-Saint-Laurent. Des gens de partout au Québec planifient des vacances dans la région pour y assister. Les gens viennent en VR, les gens viennent en moto. On prend nos vacances juste pour venir ici. C'est un bel endroit pour rencontrer des amis tout simplement, remarque Marco, qui vient de la Montérégie. Il fête ses 15 ans sans boire d’alcool.

Les membres des AA rencontrés sur place souhaitent lancer un message d’espoir aux personnes aux prises avec la maladie de l’alcoolisme. Si toi, tu souffres en ce moment,[...] appelle. N’hésite pas, c'est pour ta survie. On peut vivre sans cette substance qu'est l'alcool , conclut Steve. Si vous avez besoin d’aide, les Alcooliques Anonymes du Québec offrent une ligne d’aide téléphonique provinciale au 1-866-544-6322.

Publié dans AA Québec

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