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Alcooliques Anonymes : "l'acceptation est l'une des 1res étapes"

Publié le par kreizker

in "France Bleue", 27 décembre 2016

Toute la semaine, France Bleu Gascogne vous fait découvrir le monde des Alcooliques Anonymes dans les Landes

Toute la semaine, France Bleu Gascogne vous fait découvrir le monde des Alcooliques Anonymes dans les Landes

REPORTAGE - Toute la semaine, France Bleu Gascogne vous fait découvrir le monde des Alcooliques Anonymes, dont il existe quatre groupes de réunions dans les Landes : à Dax, Mont-de-Marsan, Parentis en Born et Tartas. Rencontre avec Sylvie, Marie-Odile, Jean-Marc, Louis, Fifi, et Maryline.

"L’alcool me domine, je ne suis plus maître de moi c’est lui qui me commande" : Sylvie vient de franchir pour la première fois de sa vie la porte des Alcooliques Anonymes. Juste avant de s’installer, elle a bu deux verres de whisky. Elle explique être venue après les remarques incessantes de sa famille sur son alcoolisme. La quadragénaire veut s’en sortir, mais elle quitte la réunion avant la fin, affirmant que son fils l’attend à la gare.

 

Accepter d'être alcoolique

A la fin de la séance, Marie-Odile affirme que Sylvie ne reviendra pas tout de suite : "Elle n’est pas prête, elle n’est pas encore décidée, on en voit passer du monde et j’ai fait pareil : venir et revenir. Il faut accepter qu’on est vraiment malade". Chez les alcooliques anonymes l’acceptation est l’une des premières étapes en vue d’une guérison. A chaque début de réunion, les membres prononcent cette phrase "nous avons admis que nous étions impuissant devant l’alcool et que nous avions perdu la maîtrise de nos vies".

Etre accompagné(e) par les membres

Les Alcooliques Anonymes forment une petite famille, car tout ce qui est dit entre eux ne doit pas être divulgué à l’extérieur : les secrets sont donc bien gardés. Et surtout "on parle entre alcooliques" explique Louis, "un médecin ou un membre de la famille ne peut pas se mettre à ma place, alors que Marie-Odile, Christian ou Jean-Marc peuvent car ils vivent la même souffrance que la mienne".

La place du parrain

Pour se faire aider, les Alcooliques Anonymes peuvent se faire aider par un parrain, un membre du groupe. Fifi, 4 ans d’abstinence parle avec beaucoup de tendresse de sa marraine : "Elle est toute petite, je l’appelle ma petite souris. Elle a une voix rauque, c’est sa voix qui m’a charmé, c’est ma marraine. Tout ce qu’elle disait je le pensais, on était sur la même longueur d’onde donc ça me paraissait évident".

Louis, physique imposant, voix très grave, a été choisi comme parrain par son exact opposé : Marie-Odile, toute petite et voix fluette. "Elle est toute fragile, je la cocoone un peu" raconte-t-il. Marie-Odile elle parle de cette relation privilégiée : "Comme en famille, toi tu seras le parrain de ma petite fille, ils sont là pour aider les enfants à grandir. Je peux l’appeler n’importe quand même en plein nuit".

Rechutes

Sur la voie de la guérison, il y a aussi bien souvent aussi des rechutes. A bientôt 50 ans, Marie-odile est très amère quand elle en parle. Elle n'a pas tenu le coup plusieurs fois. Idem pour Fifi, abstinent depuis quatre ans.

Rire de soi

Ce qui est surprenant lors de ces réunions, ce sont ces sourires, ces petits rires quand Fifi par exemple, évoque sa vie passé d'alcoolique. Sur la voie de la guérison, on commence à rire de soi et c'est très important.

Publié dans AA france

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Al-Anon

Publié le par kreizker

N'oublions pas Al-Anon, Alateen

 

Al-Anon

38° Réunion Nationale de H.A.A ( Hijos Adultos de Alcoholicos - Adultes Enfants d'Alcooliques

27-29 Décembre 2016, à Puebla, Mexique

Al-Anon est un voyage continu de rétablissement, mon histoire ne se termine pas aujourd'hui

 

Portrait des 2 co-fondatrices de Al-Anon : Lois Wilson & Anne Smith

Portrait des 2 co-fondatrices de Al-Anon : Lois Wilson & Anne Smith

16-17 juillet 2016

XXXIII Reunion Regional Norte de Al-Anon H.A.A, à Zacatecas

 

Mexique

Mexique

Publié dans ALANON ALATEEN

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Médailles

Publié le par kreizker

Médailles
Médailles

Publié dans boutique

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Alcooliques Anonymes : Jean-Marc, 21 ans d'abstinence

Publié le par kreizker

in "France Bleu", 26 décembre 2016

Alcooliques anonymes : portrait de Jean-Marc, 21 ans d'abstinence

Alcooliques anonymes : portrait de Jean-Marc, 21 ans d'abstinence

REPORTAGE - Toute la semaine, France Bleu Gascogne vous fait découvrir le monde des Alcooliques Anonymes. Portrait de Jean-Marc vient de fêter ses 21 ans d’abstinence. Pour ce jour un peu spécial, les Alcooliques Anonymes fêtent son anniversaire d’abstinence : gâteau et diner.

Jean-Marc a rencontré l’alcool pour la première fois à l’âge de 16 ans. Avec des amis ils réalisent un défi : "on devait chacun ramener une bouteille et les boire dans un château abandonné près du village où on habitait". Le CAP électricien en poche, première voiture, premier salaire et surtout "première sortie. Je me suis rendu compte que j’étais très timide, quand on arrivait au bal si je buvais quelques verres j’étais plus timide". Il se souvient aussi de la rencontre avec celle qui deviendrait sa femme, là aussi l’alcool était au centre : "Il y avait une course de vélo, l’arrivée et le départ étaient devant le bar. Il y avait 18 tours de vélo et donc 18 verres de ricards. La serveuse qui était au bar allait devenir mon épouse".

 

Son mariage gâché

"Le matin j’étais très bien, la cérémonie j’étais très bien, à l’église j’étais très bien, à l’apéro bien sûr j’étais bien. A la fin du repas j’étais bourré, faut le faire : marié, bourré, au lit". Ce qui apparaît comme de l’alcool "joyeux" devient rapidement de l’alcoolisme, Jean-Marc ratera la naissance de sa première fille : "elle est née et pendant deux ou trois jours je ne l’ai pas vue".

La descente aux enfers

Jean-Marc ne se rend plus compte de rien, et l’alcool lui fait perdre son mariage. Il ne quitte plus les bars, le soir il n’arrive pas à rejoindre son lit pour dormir il s’effondre sur son canapé. Sur son lieu de travail, cela devient compliqué : "L’alcool rend fou : quand il fallait monter en haut des silos, il y avait bien 20 à 25 mètres. Le matin je ne pouvais pas monter la nacelle, et l’après-midi je pouvais : entre les deux j’avais déjeuné".

"Les derniers temps je ne cuisinais même plus" poursuit le membre d’Alcooliques Anonymes, "je mangeais directement les petits pois dans la boite, froids".

Un soir, Jean-Marc avoue qu’il prépare son suicide : "J’ai dû toucher le fond, je m’imaginais sur la route et foncer sur un camion". Mais sur sa table de chevet, il parcourt le journal le 40 où il trouve un communiqué des Alcooliques Anonymes avec un numéro : "allez savoir pourquoi j’ai composé ce numéro je ne sais toujours pas".

Le 09 69 39 40 20 l’aura sauvé.

Publié dans AA france

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