FRANCE, loire, cuzieu

Publié le par kreizker

Convention AA Rhône-Alpes avec participation Al-Anon AEA

 

8  -  9  MAI  2010

 

parrainage

 

Le thème de cette convention est : Le parrainage.

Deux réunions ouvertes sont prévues en parallèle, une Al-Anon et une Alcooliques Anonymes.

Présence de AEA (Adultes Enfants d'Alcooliques)

 

 

le programme  :  link

 


 

in  "Le Progrès", dimanche 9 mai 2010

 

Nicole :  Les Alcooliques Anonymes m'ont sauvée 

 

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L'alcoolisme est un mot « difficile à avaler », pourtant, personne n'est trop jeune, ni trop vieux, pour éprouver des difficultés avec l'alcool. Pour Nicole, Lyonnaise de 56 ans, c'est une maladie des émotions. Un témoignage émouvant lors de la Convention Régionale des Alcooliques Anonymes, les AA de la région Rhône-Alpes, qui se tient encore aujourd'hui, dimanche, au Château EDF de Cuzieu.

 

Comme de très nombreux jeunes gens, Nicole découvre l'alcool par la fête, les sorties puis sombre dans la dépendance, pourquoi ? Comment tout cela est arrivé ?

 

« J'ai commencé à boire à 18 ans, seulement les week-ends, jusqu'à m'étourdir et puis, j'ai fini par boire la semaine. Attendre le week-end devenait insupportable. J'avais une sensation de mal-être en moi, et j'avais une belle excuse pour boire, j'ai subi des sévices sexuels à l'âge de 7 ans. Boire, c'était alors normal après ce que j'avais vécu». A commencé ensuite la descente aux enfers : hospitalisation, tentatives de suicide, tremblements, souffrances, sueurs froides, chutes, fractures. « Je ne pouvais plus vivre sans alcool. Puis après un séjour d'hospitalisation, j'ai voulu m'en sortir, j'ai tenu cinq mois sans boire, un sevrage seule, une abstinence triste. Boire ou pas, le résultat était le même, même état d'esprit, que faire ? Les AA ».

 

Cette association, que lui a-t-elle apporté ? « Avec les AA, je n'étais pas seule et j'ai admis ma maladie. Ce fut très difficile de l'accepter mais aujourd'hui, je suis fière de moi. A présent, j'envisage ma vie sans alcool et surtout, je suis heureuse, heureuse de me construire, de me découvrir. Je me suis fait des amis, ici, on n'est jamais seul ».

 

Pour Nicole, ce n'est jamais perdu, « il y a toujours une solution mais surtout, il ne faut pas rester tout seul, il faut parler, parler et parler. On peut aider ceux qui souffrent, si j'y suis arrivée, d'autres le peuvent aussi. Cela va faire trois ans que je suis abstinente, l'alcool a quitté ma vie grâce aux AA mais je n'oublie pas qu'on ne guérit jamais de cette maladie. C'est un défi de tous les jours».

Publié dans AA france

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