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60 ANS des ALCOOLIQUES ANONYMES en BELGIQUE

Publié le par kreizker

in "La Meuse", 18 août 2013

Anniversaire des Alcooliques Anonymes: plus de jeunes et de femmes dans la province
Les Alcooliques Anonymes fêtent cette année leurs 60 années d’existence en Belgique. Forte d’une méthode qui vient tout droit des États-Unis, l’association aide les alcooliques à surmonter leur maladie, notamment en province de Luxembourg.

Cette année, les Alcooliques Anonymes de Belgique fêtent leur 60e  anniversaire. Chez nous, on ne compte pas moins de 13 sections reparties dans toute la province. Ces sections se réunissent une à deux fois par semaine en fonction de leur taille. Mais celle-ci varie pas mal, comme l’explique Bernard, de la cellule d’Hargimont : « Étant donné le caractère anonyme de nos réunions, il est très difficile d’établir des listings de nos participants. De plus, les réunions sont ouvertes à tout qui a la volonté d’arrêter de boire. Disons qu’en moyenne, on compte une quinzaine de membres. Mais encore une fois, c’est difficilement quantifiable. Nous venons de lancer un recensement dans la Belgique francophone. Les résultats devraient arriver l’an prochain.»

 

De plus en plus de jeunes

En 60 ans, les AA et leur image ont pas mal changé. Mais la méthode reste la même : «  Nous suivons un programme en douze étapes. Il nous vient tout droit des États-Unis. Mais même si le programme est le même pour tous, les parcours de chacun sont différents. Nous partageons nos expériences et nous nous soutenons mutuellement.  », explique Claude de la section de Bastogne. « Aujourd’hui, les femmes poussent plus volontiers les portes de nos réunions. Souvent, nos membres comptent autant de femmes que d’hommes. On voit aussi de plus en plus de jeunes à nos réunions. On constate également que le rapport à l’alcool a évolué. Les jeunes ont tendance à boire très rapidement et visent l’ivresse immédiate (binge drinking, NDLR), parfois à la limite du coma. La moyenne d’âge a légèrement baissé à nos permanences. Il n’est pas rare d’y rencontrer des personnes d’une trentaine d’années. »

Publié dans AA Belgique

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AA

Publié le par kreizker

533

Souris comme tu le sens

Publié dans NO COMMENT

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MEXIQUE, Michoacán, Ixtapilla

Publié le par kreizker

11° ANNIVERSAIRE du GROUPE "Castillo de Salvación"

19 Août 2013

 

MEXIQUE 637 tecoma COL grupo castillo de salvacion

 

MEXIQUE 637a tecoma COL grupo castillo de salvacion

 

MEXIQUE 637b tecoma COL grupo castillo de salvacion

Grupo "Castillo de Salvación"

Libertad y Miramar - Aquila - Ixtapilla - Colima- Michoacán

 

Fondé le 22 août 2002

Publié dans AA Monde

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« Je suis un abstinent heureux »

Publié le par kreizker

in "L'Avenir", 16 août 2013

 

Jacques assiste aux réunions des AA depuis dix ans. Si possible deux fois par semaine. « Je fréquenterai le mouvement aussi souvent jusqu’à la fin.


Même après dix ans d’abstinence, on n’est pas guéri. Chacun a son rythme, sa fréquence. Une réunion par mois, cela me semble nettement insuffisant. »

Jacques a mis du temps à prendre conscience qu’il avait un problème avec l’alcool. «Je ne me considérais pas comme un alcoolique. Pour moi, un alcoolique c’était une espèce de clodo avec un litron dans la poche.»

La première réunion à laquelle il a assisté a été un choc : «J’avais en face de moi des gens tout à fait normaux qui se disaient alcooliques. C’est grâce à leurs témoignages que j’ai véritablement pris conscience de ma dépendance et que j’ai compris qu’avec de la volonté, je pouvais sortir de cet engrenage. »

Jacques a trouvé dans ces rencontres hebdomadaires une écoute et une chaleur humaine incroyables : «Il faut assister à une réunion pour s’en rendre compteSeul un alcoolique peut comprendre ce qu’endure un alcoolique.»

Quel regard porte-t-il sur son ancienne vie? « Je n’éprouve aucune culpabilité. C’est une expérience à ne plus recommencer. C’est cet état d’esprit positif qui aide les gens à s’en sortir

Jacques est passé du «je ne peux plus boire» au «je ne veux plus boire». «Je ne bois pas et je m’en trouve bien. Je suis un abstinent heureux. C’est nettement plus facile à vivre car aujourd’hui boire n’est plus une obsession au quotidien.»

Sa force, il la trouve aussi et surtout dans le soutien qu’il apporte à celles et ceux qui viennent rejoindre le groupe. «J’ai tellement reçu des autres que c’est naturel d’apporter à mon tour écoute et réconfort.»

Publié dans AA Belgique

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