Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

"Qui est un Alcoolique Anonyme?"

Publié le par kreizker

in "La Revue" (Québec), 11 août 2017

ALCOOL. Comme l’entend le titre de l’organisation, les membres des Alcooliques Anonymes (AA) y sont et peuvent évoluer en tout anonymat. Toutefois, certaines statistiques existent à leur sujet.

 

Selon les plus récents sondages menés auprès de leurs membres, le membre type des AA est abstinent depuis 8 ans, a 48 ans et assiste à environ deux réunions par semaine.

 

«On encourage le nouveau membre AA à faire des réunions tous les jours. C'est au début de sa sobriété, pour l'aider à demeurer abstinent. Par la suite le membre fait des réunions au besoin, par plaisir ou pour aider», mentionne Lucie, membre des AA depuis 32 ans et responsable de l’information publique des AA du district Hull-Ottawa-Aylmer.

 

36% des répondants disent qu’ils sont abstinents depuis plus de 10 ans, 14% entre 5 et 10 ans, 24% depuis 1 à 5 ans et 26% depuis moins d’un an.

 

78% des membres disent avoir un parrain ou une marraine au sein des AA. 70% disent l’avoir rencontré dans les 90 premiers jours de leur arrivée.

 

«Quand tu arrives, on va te présenter quelqu’un au début qui a peut-être les mêmes occupations que toi. Par exemple, si tu es un avocat, on peut te présenter quelqu’un qui l’est aussi», suggère Albert, membre des Alcooliques Anonymes depuis 1966.

 

Parmi les sources d’où viennent les membres, 31% des AA disent avoir été référés par un centre de traitement, 31% par un autre membre, 23% par la famille, 11% par un tribunal, 8% par un service de counseling, 8% par un travailleur de la santé, 5% par un employeur ou un collègue de travail et 1% par un membre du clergé. 30% disent également qu’il s’agit d’une décision personnelle.

 

«On n’est pas un centre de livraison de sobriété», blague Lucie. Le cheminement du AA lui appartient et il est responsable de son abstinence.

 

Le sondage de 2004 indiquait que les membres des AA aux États-Unis et au Canada sont blancs à 89,1%, noirs à 1%, Hispano-américains à 3,2%, autochtones à 4,4% et Asiatiques à 1,8%.

«Dans notre district, on a des gens de toutes les nationalités et de toutes les religions. On a des chrétiens, des juifs, des musulmans, etc.», dit Lucie.

 

Pour ce qui est de l’état civil, 38% des AA sont mariés, 29% sont célibataires, 24% sont divorcés, 5% séparés et 4% veufs ou veuves.

 

Selon la Conférence des services généraux des AA (A.A. at a glance http://www.aa.org/assets/fr_FR/ff-1_AAataGlance.pdf), il existerait plus de 106 000 groupes d’Alcooliques Anonymes dans le monde. Au total, il s’agit de plus de 2 millions de membres répartis dans 180 pays.

 

www.aa.org

Partager cet article
Repost0

"Devenir parrain-marraine… chez les Alcooliques Anonymes"

Publié le par kreizker

in "La Revue" (Québec), 11 août 2017

"Devenir parrain-marraine… chez les Alcooliques Anonymes"

ALCOOL. À la veille du 43e congrès annuel des Alcooliques Anonymes de la région les 13 et 14 août prochains, TC Media s’est entretenue avec deux parrains et marraines du mouvement du district, afin d’en connaître davantage sur ce mystérieux rôle.

 

Être parrain ou marraine, c’est «une responsabilité constante d’aider un nouveau à s’adapter à un mode de vie sans alcool.»

Lucie a 32 ans de sobriété et est membre des Alcooliques Anonymes depuis l’âge de 26 ans. Albert est membre depuis 1966 et a fêté son 50e anniversaire de sobriété le mois dernier.

 «Quand je suis entrée chez les AA, je revenais d’un concert au forum de Montréal, raconte Lucie. Je suis arrêté au Reine-Élizabeth à côté, à 1h du matin. Drôle de hasard, c’était un congrès des AA en même temps; c’est là que j’ai fait mon premier meeting.»

Quand les gens arrivent, ils ont souvent quelques semaines de sobriété de faites dans un centre de désintoxication. D’ailleurs, 64% d’entre eux viennent de centres de traitement.

Au sein des AA, le rôle du parrain est de tout faire en son pouvoir pour aider le nouveau à une sobriété solide grâce au programme des AA. Il démontre ce que le mouvement a apporté pour lui, il présente le nouveau à d’autres membres, il aide le nouveau face aux difficultés, il l’incite à connaître le programme des AA et son importance, etc.

Pour quelqu’un qui entre dans les AA, avoir un parrain ou une marraine, c’est savoir qu’il y a quelqu’un sur qui on peut compter. En cas de doute, de questions ou de problèmes reliés à l’alcoolisme, il peut se tourner vers lui. C’est aussi un premier lien au sein du mouvement, un pont vers de nouvelles rencontres.

«Ce groupe-là devient comme une deuxième famille, mentionne Lucie. Ce n’est pas nécessairement du monde avec qui tu te serais tenue à l’extérieur, mais on finit par se compléter tout le monde ensemble.»

Pour choisir son parrain ou sa marraine, il n’y a pas de règles spécifiques. La sélection, souvent très naturelle, peut se faire avec quelqu’un qui a les mêmes traits de personnalité que nous, quelqu’un dont on se sent proche. Les membres ont tendance à choisir quelqu’un du même sexe qu’eux, et prendre quelqu’un qui a les mêmes occupations ou le même emploi peut également être une possibilité. Le mouvement suggère, mais n’oblige pas, de choisir quelqu’un qui n’a pas bu depuis un an et qui en semble «très heureux.»

«Des fois quelqu’un t’appelle pour te dire qu’il a soif, surtout à ses débuts, raconte Albert. Juste le fait de t’appeler, après avoir jasé quelques minutes, il se rend compte que s’il va boire, il va se ramasser dans le même pétrin qu’avant de connaître AA.»

Un membre peut-il avoir plus d’un parrain? Absolument. Peut-il changer de parrain au cours de son parcours d’abstinent? Bien sûr! Le but d’avoir un parrain ou une marraine reste avant tout de continuer son épanouissement personnel comme personne qui ne boit plus.

«Ma marraine est récemment décédée. En ce moment j’ai quelques personnes à qui me confier, mais je n’en ai pas choisi encore. Je prends mon temps pour choisir quelqu’un avec qui je suis vraiment compatible», raconte Lucie. Elle-même est marraine quatre fois. Albert, lui, a été parrain huit fois. Son parrain est aujourd’hui très malade, Albert se souvient de tous les moments où ce dernier lui a donné de bons conseils.

Celui ou celle qui veut entreprendre le parrainage doit savoir qu’il ne fait pas partie d’une caste supérieure du mouvement des AA, n’importe qui peut le devenir. Selon le guide du parrainage, ceux qui ont le plus de succès sont ceux qui sont dans les AA depuis longtemps et qui comprennent bien le programme de «rétablissement exposé», créé par les AA (Douze traditions).

Malheureusement, avoir un parrain ou une marraine n’empêche pas la rechute. Un parrain ou une marraine appellera lui-même son filleul, afin de reprendre le contact et de faciliter le retour de l’alcoolique au sein du mouvement s’il le désire.

«Tu ne dis pas à l’autre personne fait ci fait ça. Tu es là pour aider la personne à ne pas boire. On n’est pas thérapeute ou psychologue, on fait ça gratuitement. Ça nous renforce dans notre sobriété.»

43e Congrès annuel 2016 des alcooliques anonymes, 13-14 août.

Centre Pauline-Charron, 164 rue Jeanne-Mance, Ottawa

Publié dans AA Québec

Partager cet article
Repost0

ANONYMES, MAIS PAS INVISIBLES

Publié le par kreizker

ANONYMES, MAIS PAS INVISIBLES

"Free Flushing" group

St. Michael's Church 41st. Avenue & Union Street - Flushing - New York 11355 - USA

 

ANONYMES, MAIS PAS INVISIBLES

Grupo "Cuarta Dimension"

calle 138 #1104 - Xoclán Susulá - 97249 Mérida - Yucatan - Mexique

Fondé le 30 avril 2013

 

ANONYMES, MAIS PAS INVISIBLES

Grupo "Alejandro KORN"

Parroquia San Antonio de Padua - Raccone 152 - 1864 Alejandro Korn - Buenos Aires - Argentine

Fondé en 2000

Publié dans non invisibles

Partager cet article
Repost0

"Un congrès pour démystifier le mouvement des AA"

Publié le par kreizker

in "Info07.com" (Québec), 10 août 2016

"Un congrès pour démystifier le mouvement des AA"

Les membres et non-membres invités ce week-end

SOUTIEN. Lucie, Jacques et Chantal sont tous membre des Alcooliques Anonymes (AA) depuis plusieurs années. Ce week-end, ils se joindront à plusieurs autres dizaines de membres, mais aussi de non-membres pour le 43e Congrès annuel des Alcooliques Anonymes du district d’Hull-Ottawa-Aylmer.

Chacun a son histoire. Sur place, certains feront des partages de leur expérience. On pourra aussi y voir des gens de l’organisme Al-Anon.

 

Les Alcooliques Anonymes lancent l’appel autant aux membres, qu’aux non-membres, qu’à ceux qui veulent venir s’informer. Ils invitent ceux qui sont intéressés à l’événement qui se déroule samedi et dimanche au Centre Pauline-Charron.

 

Cette année, la thématique est Aujourd’hui est un nouveau jour. Trois des membres du district Hull-Ottawa-Aylmer réunis devant les médias ont d’ailleurs rappelé l’importance de vivre un jour à la fois.

 

«On est là pour s’entraider entre alcooliques», note Lucie, en parlant du congrès, mais aussi des AA. C’est aussi une belle occasion de faire connaître le mouvement, assure cette dernière.

 

Pas question d’avoir des idées de grandeur, le mouvement voit plutôt chaque personne aidée comme un pas vers l’avant. «Si on peut aider une seule personne, ça en valait la peine», poursuit Jacques.

 

«Notre but premier est de se rétablir et d’aider d’autres alcooliques à se rétablir», rappelle-t-il. Toutes les actions qu’on pose vont dans ce sens-là. On le fait pour soi-même parce que ça va nous garder sobres et aussi on espère aider les autres alcooliques qui souffrent encore.»

 

Au total, on compte 32 réunions des AA distinctes sur le territoire du district en français, soit près de 400 personnes.

 

Le congrès aura lieu au Centre Pauline-Charron, les 13 et 14 août prochain


in "Le Droit" (Québec), 10 août 2016

Les AA de la région en congrès

C'est sous le thème «Aujourd'hui est un nouveau jour» que se déroulera en fin de semaine le 43econgrès annuel du district francophone des Alcooliques anonymes (AA) d'Hull-Ottawa-Aylmer.

«Le congrès remplit notre but premier qui est de se rétablir et d'aider d'autres alcooliques à se rétablir. Toutes les actions qu'on pose vont en ce sens. On le fait pour soi-même, parce que ça nous garde sobres, mais on espère aussi aider d'autres alcooliques qui souffrent encore», a expliqué Jacques lors d'une conférence de presse tenue mercredi.

L'événement se tiendra les 13 et 14 août au centre Pauline-Charron, dans le secteur Vanier d'Ottawa. Il y aura des conférenciers et des témoignages. Al-Anon, qui représente les familles et amis des alcooliques, sera aussi présent.

Lucie a été initiée par accident au mouvement AA à l'âge de 26 ans après avoir assisté à un spectacle au Forum de Montréal lors duquel elle a pris quelques consommations. Après le spectacle, elle est allée à l'hôtel Reine-Elizabeth et a constaté qu'il y avait un congrès de AA. Le mouvement a été une bouée de sauvetage pour elle.

 

«J'ai commencé à parler avec des membres. J'avais bu, et on voyait bien que j'avais un problème. Je ne me suis pas jointe immédiatement, mais j'ai commencé à réfléchir à la question. J'ai par la suite réalisé que j'avais un problème. C'est comme ça que je me suis joint aux AA. Je suis restée parce que j'en avais besoin», a relaté Lucie, qui est sobre depuis 32 ans.

Le déni du problème est l'un des adversaires à battre, a signalé Éric.

«Je suis allé chercher mon enveloppe de nouveau, et je ne suis pas retourné, a expliqué ce membre des AA d'Hull-Ottawa-Aylmer. Un an plus tard, j'y suis retourné, mais en pensant que ce n'était pas pour moi, que je n'avais pas de problème. C'est le déni, effectivement. Mais éventuellement, on vient à comprendre».

À quel point ce congrès est-il important?

«Si on peut aider une seule personne, ça en vaut la peine», a résumé Jacques.

Publié dans AA Québec

Partager cet article
Repost0