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Un lieu qui a été important dans mon existence » : quand Carl Hayman soignait son addiction à l’alcool à Orthez
in "Sud-Ouest" (France), 3 Janvier 2025
Extrait (article complet : https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/bearn/un-lieu-qui-a-ete-important-dans-mon-existence-quand-carl-hayman-soignait-son-addiction-a-l-alcool-a-orthez-22706542.php)
L’ancien All Black Carl Hayman, entraîneur des avants de la Section Paloise de 2016 à 2019, a connu une après carrière cauchemardesque. Il y a quelques années, il a soigné son addiction à l’alcool à Orthez
« Orthez, c’est un lieu qui a été important dans mon existence. Là-bas, j’ai pu prendre du temps avec moi-même, ce que je n’avais jamais fait de ma vie. » Ancien pilier droit de légende, 45 sélections au compteur avec les All Blacks, mais aussi entraîneur des avants à la Section Paloise (2016-2019), Carl Hayman s’est livré sans retenue au journal "L'Equipe", à qui il a consacré une interview, lundi 30 décembre. Et évoqué son passage à Orthez où il a suivi une cure de désintoxication. Une ville qui l’a marqué.
« J’ai gardé un temps le contact avec des gens rencontrés là-bas. Hélas, l’un d’eux est décédé l’an passé, ça m’a rendu triste… J’espère que tous parviennent à s’en sortir. On doit tous faire face à des conflits intérieurs, chaque petit pas accompli pour réintégrer nos vies est une victoire. »
Déjà, en 2019, il l’avait évoquée pendant sa comparution au tribunal correctionnel de Pau pour des faits de violences conjugales. « Aux Alcooliques Anonymes, à Pau et à Orthez, j’ai rencontré beaucoup de gens qui avaient le même problème que moi. Ça m’a aidé », disait-il alors.
Démence
« On a tous besoin d’une petite tape dans le dos, d’une épaule sur laquelle s’appuyer », poursuit-il dans cet entretien. « (Avant), j’étais trop occupé à poursuivre le rêve de la performance. J’ai trop joué, j’étais prisonnier de mon esprit de compétition », indique-t-il, expliquant ses regrets d’avoir souvent poussé trop loin son corps, mettant en péril sa santé physique et mentale.
"Brad Pitt rappelé à l'ordre par les Alcooliques Anonymes"
in "Tipik RTBF" (Belgique), 21 Août 2024
En interview avec son grand pote George Clooney pour GQ la semaine dernière, Brad Pitt a révélé qu'il avait été rappelé à l'ordre par les Alcooliques Anonymes pour avoir révélé sa participation au groupe.
Durant cet entretien, assorti d'un magnifique shooting, les deux vieux amis ont été amenés à parler de leurs projets mais aussi de leur âge (60 ans pour Pitt et 63 pour Clooney) et d'une réflexion sur une certaine prise de conscience du temps qui passe et une autre façon d'envisager la vie et le travail.
Et puis, la question du passage de l'ex d'Angelina Jolie chez les AA est revenue sur le tapis. L'acteur s'était déclaré sobre en septembre 2016, très peu de temps après l'annonce de son divorce. Et il ne s'en est jamais caché, bien au contraire, il en a parlé ouvertement dans quelques interviews. Alors lorsqu'il a été à nouveau questionné sur ce temps passé dans un groupe d'hommes d'AA à Los Angeles, il a répondu que certains responsables n'avaient pas apprécié ce partage public.
" Ouais, c'était vraiment cool", a commenté Pitt. 'Mais tu sais qu'ils m'ont critiqué pour ça ? AA l'a fait. Ils ont dit : 'C'est anonyme.' Je leur ai dit : 'Eh bien oui, mais si je veux...' "
Ce qui a fait réagir Clooney qui a commenté: " Vraiment ? Tu as de la m… pour ça ? " Et Brad: " Je ne dénonce personne. Tout le monde sait que ça existe. Quel est le problème ? " Il n'est pas rare que des personnes prenant part au programme en parlent autour d'elles. Mais lorsqu'il s'agit de personnes lambda, c'est peut-être là la différence. On parle bien d'un programme anonyme, donc imaginez le bazar si des fans ou des paparazzis avaient débarqué en pensant peut-être y trouver l'acteur, ou un autre (Bradley Cooper, Anthony Hopkins...) puisqu'ils ne sont pas rares à tenter de se sortir de l'alcoolisme par ce biais. Mais cela n'est qu'une supposition puisqu'aucun organisateur d'AA n'a commenté cette interview de GQ. Une réaction qui s'avère tout de même surprenante au final car en parler peut s'avérer libérateur et avec un impact parfois positif auprès d'autres personnes souffrant de cette même maladie, encore stigmatisée.