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Dry january : les Alcooliques Anonymes prolongent le combat avec leurs groupes de parole en Seine-et-Marne

Publié le par kreizker

in "La République de Seine-et-Marne" (France), 31 Janvier 2025

Alors que le mois sans alcool touche à sa fin, les antennes des Alcooliques Anonymes rappellent que des rendez-vous hebdomadaires sont organisés dans le sud-Seine-et-Marne.

Tous les mercredis soirs, un groupe de parole des alcooliques anonymes est proposé à la maison des associations de Fontainebleau

Tous les mercredis soirs, un groupe de parole des alcooliques anonymes est proposé à la maison des associations de Fontainebleau

Bonnes résolutions obligent, de plus en plus de personnes participent au Dry january – le mois sans alcool – cette campagne de santé publique qui incite à l’abstinence d’alcool après les fêtes. Mais après ? Les antennes des Alcooliques Anonymes (AA) en Seine-et-Marne veulent profiter de cette dynamique, pour soutenir et accompagner les personnes qui souhaitent prolonger l’expérience, en participant à des groupes de parole près de chez vous.

Seul impératif : « l’envie d’arrêter de boire »

« Le seul critère pour participer à ces réunions, c’est l’envie d’arrêter de boire, rappelle Claude*, le secrétaire du groupe de Fontainebleau qui, en février, va fêter ses deux ans d’abstinence. Ce sont des groupes ouverts à tout le monde, totalement gratuits et anonymes, de manière à libérer la parole. »

Pour lui, le Dry january peut être un déclic et un indicateur : « C’est une bonne initiative durant laquelle des personnes qui boivent un peu trop peuvent en prendre conscience et qui permet aussi, en fonction de la difficulté à tenir la résolution, de mesurer l’addiction à l’alcool, poursuit-il. Plus l’addiction est forte, plus rapidement il faut s’arrêter, car cette maladie ne fait qu’empirer… »

Quatre rendez-vous dans le sud-Seine-et-Marne

Chaque semaine, des groupes de parole et de soutien sont proposées dans le sud-Seine-et-Marne.

Deux rendez-vous sont proposés à Fontainebleau : le mercredi à 20h30 à la Maison des Associations (6, rue du Mont Ussy) et tous les samedis à 14h30 à la salle Raymond-Agon (ascenseur après l'accueil, 1er sous-sol) de l'hôpital de Fontainebleau (55, boulevard). Un autre groupe de parole est organisé tous les lundis à 20 heures, au club de l'amitié du Mée-sur-Seine (221, avenue du Vercors). Enfin, des réunions son programmées tous les mardis à 20h30 à la maison communale de Nemours (17, rue des Tanneurs).

La prise de parole n’est pas obligatoire pour les personnes qui viennent découvrir ces séances. Selon cet ancien chef d’entreprise en retraite, l’alcoolisme touche toutes les classes sociales et le caractère anonyme des réunions permet aux participants de se livrer.

« Quand on parle entre nous, les témoignages qui sont réalisés peuvent permettre de résonner chez les autres, en écoutant des expériences similaires, mais aussi des parcours de réussites » , confie Claude. Ainsi, ce mercredi 29 janvier 2025, à la Maison des Associations de Fontainebleau, l’un des participants a fêté ses 11 ans d’abstinence.

« Au-delà de son témoignage, on présente aussi la méthode des Alcooliques Anonymes, ainsi que le programme de soutien, poursuit le secrétaire du groupe bellifontain. Personne ne doit rester seul face à l’alcool et ces rencontres peuvent être un complément utile à un suivi médical, ou un premier déclic pour une prise de conscience. C’est un combat de tous les jours : notre slogan, c’est 24 heures à la fois. »

Un autre temps pour épauler les familles

Alors après le Dry january, les AA en sont convaincus : « Il y a des solutions pour s’en sortir et ces groupes de parole peuvent en être une. » Outre les groupes des paroles des Alcooliques Anonymes, l’association Al-Anon propose aussi une rencontre dédiée aux familles et proches de personnes touchées par l’alcoolisme, à l’hôpital de Fontainebleau (sous-sol après l’accueil). Le rendez-vous est fixé tous les premiers samedis du mois, à 14 h 30. Selon la référente, le nombre de participants à ce groupe est d’ailleurs en hausse ces derniers mois.

*Le prénom a été modifié

Renseignements : alcooliques-anonymes.fr ou 09 69 39 40 20.

Publié dans AA france

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A Saint-Tropez, l’entraide face à l’alcoolisme franchit le mur de la langue

Publié le par kreizker

in "Var-Matin" (France), 25 Janvier 2025

A Saint-Tropez, à l’heure du Dry January, les Alcooliques Anonymes tiennent aussi un rendez-vous en anglais pour offrir un espace d’écoute aux vacanciers et résidents étrangers.

 

Chacun apporte une oreille attentive et fraternelle aux témoignages des autres.

Chacun apporte une oreille attentive et fraternelle aux témoignages des autres.

"Hi my name is Paul (1) and i’m still an alcoholic (Salut, je m’appelle Paul et je suis toujours alcoolique)", insuffle le premier pour lancer les échanges. Un témoignage en Anglais teinté d’un accent français acéré suivi dans un autre discours aux tonalités rondes et étouffés de l’Écossais.


Ce n’est pas en Grande-Bretagne mais bien dans le petit Saint-Tropez que ces échanges anglophones ont lieu à la nuit tombée. Chaque lundi soir le triangle bleu orné des deux lettres "A. A.", s’illumine sur le portail de la bibliothèque municipale jeunesse, rue Gambetta, à Saint-Tropez. Une faible lueur, discrète mais douce et rassurante. C’est ici que se réunissent les Alcooliques Anonymes anglophones. Qu’ils soient présents à l’année, de passages quelques jours ou quelques mois dans le village, ils savent qu’ils peuvent trouver ici un espace d’écoute sans craindre de ne pas être compris à cause de la barrière de la langue.

Reconnaître sa condition

"Sans vous, sans cette réunion je serais probablement dans un bar. Et si je n’avais pas arrêté l’alcool il y a 100% de chance que je sois mort ", déballe Will, originaire d’Edimbourg. Il rythme son témoignage poignant en frappant la table avec le livret de réflexions quotidiennes dont il a lu le texte du jour quelques minutes plus tôt. "Je demande humblement à ma Puissance supérieure de laisser passer une brise rafraîchissante quand je m’apprête à réagir trop vivement, de remplacer ma virulence par une douceur paisible", a-t-il récité.

Car dans le chemin vers l’abstinence, la spiritualité - et non la religion - prend une place importante. "Je n’accrochais pas, je voyais ça sur internet mais j’avais l’impression que c’était une secte. Mais regardez aujourd’hui, je me sens bien, je ne bois plus. Avant lorsque le ton montait avec une personne j’allais chercher la batte, maintenant je laisse couler. Je ne pensais pas que ça pouvait fonctionner comme ça", reconnaît Thierry, un Français venu ce soir ne pouvant pas assister à la prochaine réunion.

Même scepticisme du côté de Will lorsqu’il a poussé les portes la première fois: "When I leaved, I said: “f...ck this place. In every page there is the word God?" I said no. (Lorsque je suis sorti, j’ai dit: "j’emm... cet endroit. À chaque page il y a le mot Dieu?" J’ai répondu non). »

Tout le monde a un passif, un traumatisme, ou un vide à combler qui a poussé à boire sans contrôle. Lorsqu’il était jeune, Will a perdu, en peu de temps, toute sa famille: "Mon frère, puis mon père, puis ma sœur et enfin ma mère. Lorsque ma mère est morte, je suis devenu addict. "

Les autres membres de la réunion posent les yeux sur lui ou plongent leur regard vers leur pied et profondément dans leur pensée, mais tous écoutent attentivement. Aujourd’hui, grâce à cet espace d’échange et de compréhension, Will a atteint 12 ans de sobriété: " Mais personne dans cette salle ne peut promettre qu’il ne boira plus. Ça serait un mensonge. Je me souviens que je suis alcoolique et je dois travailler dessus tous les jours. "

Cuite sèche

Le groupe de parole tient un livre d’or depuis sa création en 1980. L’association ne veut pas "lutter contre la consommation d’alcool" mais propose un chemin de progression personnelle et un espace de solidarité aux adhérents. "Les sensations, la souffrance, il y a des choses que seul un alcoolique peut comprendre. Un lendemain d’une soirée où beaucoup d’alcool avait circulé, j’avais comme une gueule de bois sans n’avoir rien bu. Ça s’appelle “une cuite sèche" je l’ai appris ici! », confie Thierry.

À la fin de la séance, chacun se remercie avec un sincère sourire, se prend dans les bras chaleureusement. Chacun ressort en se souvenant de sa condition mais en ayant acquis un peu de force jusqu’à la prochaine séance pour atteindre l’abstinence, 24h par 24h.

1. Les prénoms ont été changés pour préserver l’anonymat.

Réunion anglophone le lundi à 20h. Francophone le mercredi à 18h30 et à partir d’avril à 20h. 69 rue Gambetta, Saint-Tropez.

À Sainte-Maxime: - tous les vendredis à 20h à la Maison des associations. -

une réunion pour les al-anon (proches d’alcooliques) tous les 2e et 4e vendredis du mois à 20h à la Maison des associations.

Publié dans AA france

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Dans l'Est-Var et en Dracénie, les Alcooliques Anonymes tendent la main à tous ceux qui veulent se libérer

Publié le par kreizker

in "Var-Marin" (France), 21 Janvier 2025

Les Alcooliques Anonymes tendent la main à tous ceux qui veulent se libérer. Le “petit peuple des 24 heures” ouvre ses portes tous les lundis à Saint-Raphaël, les mercredis au Muy…

 

Osez franchir la porte des AA: c’est ouvert à Saint-Raphaël le lundi, pour reprendre espoir et retrouver un avenir

Osez franchir la porte des AA: c’est ouvert à Saint-Raphaël le lundi, pour reprendre espoir et retrouver un avenir

Le lundi à Saint-Raphaël, le mardi à Draguignan, le mercredi au Muy… Une fois franchie la porte des Alcooliques Anonymes (AA), Sophie a choisi de se rendre à toutes les réunions. "J’étais une loque et les AA m’ont donné l’espoir. L’espoir de m’en sortir que je n’avais jamais connu. Je me voyais condamnée à rester alcoolique jusqu’à ce que mort s’ensuive", explique Sophie, qui veut témoigner pour décider les autres. Faire comprendre qu’il est possible de sortir de la maladie, de retrouver goût à la vie, "comme une renaissance". Les bénévoles tendent la main et tiennent des permanences sur tout le territoire Est-varois.

"Comme beaucoup de personnes, mes premiers verres étaient festifs, raconte Sophie. J’ai tout de suite accroché, pour l’effet désinhibant. J’étais étudiante et je remarquais bien que je buvais plus que les autres mais je n’étais pas inquiète, j’aimais juste faire la fête. L’alcool est associé à notre patrimoine et à toute fête. Ça ne m’a pas empêchée de réussir mes études, de décrocher un bon emploi".

"On se sert de l’alcool comme d’un médicament"

"Mais de l’alcool festif, je suis passée à l’alcool détente, un verre après le travail le soir. Et comme c’est une maladie progressive, j’ai eu besoin de davantage d’alcool pour avoir les mêmes effets de bien-être. Pourtant, j’avais un travail, un appartement, mon mari, mon enfant. Mais on se sert de l’alcool comme d’un médicament. Mon métier me stressait beaucoup, il fallait être compétitif, toujours à 100%, on avait des concurrents. J’avais le cerveau tout le temps en ébullition, même à la maison. Mon patron était tyrannique. Et le verre de temps en temps est devenu quotidien, précise Sophie. L’alcool diminuait mon angoisse, toute cette pression. Il gelait mes émotions".

Et de renchérir: "L’accélération s’est faite il y a une quinzaine d’années avec une augmentation des doses et de leur fréquence. Mon mari me voyait dans des états lamentables. Il me disait: mais pourquoi tu ne bois pas qu’un seul verre? Il ne comprenait pas que je ne pouvais pas. L’alcoolique n’a pas le bouton stop qui permet d’arrêter avant l’état critique. Du coup, je lui ai fait vivre la misère. Il devait faire le tour des bars pour me retrouver. Il a beaucoup souffert".

 

Statistiquement, un alcoolique fait souffrir au minimum cinq personnes autour de lui.

"Je voyais qu’il y avait un problème mais je me disais que j’allais pouvoir réguler. J’ai longtemps gardé l’illusion de devenir une buveuse modérée, a confié Sophie. J’ai réalisé trois cures de désintoxication et j’ai longtemps essayé la demi-mesure mais je n’ai jamais réussi. Et l’alcool augmente la dépression. Je me mettais dans des situations dangereuses, extrêmes, à en mourir. J’ai failli me noyer, j’ai eu des accidents. Mon mari était désemparé. Et moi, je ne me sentais plus à ma place dans le foyer. La maladie était la plus forte. La seule chose que j’ai pu faire pour préserver mon enfant et mon mari a été de partir pour les laisser vivre en paix. Ça a été un sacrifice mais la dépendance était tellement forte que je ne trouvais aucune raison de m’en sortir".

Plutôt que de continuer à entraîner sa famille dans cette spirale infernale, Sophie a quitté la région, ses bars, ses fréquentations alcooliques, est venue s’installer dans l’Est-Var pour tenter de rebondir… Mais toujours sans parvenir à quitter la bouteille.

 

Pour Sophie: "Il faut vraiment toucher le fond, en avoir marre de ne pas pouvoir vivre sans alcool et marre de ne pas pouvoir vivre avec l’alcool. Être en train de crever d’alcool. J’avais très peur d’aller aux Alcooliques Anonymes. J’en avais une image très dégradée, de SDF. Mais il y a neuf mois, j’ai franchi la porte. Et là, j’ai vu des gens bienveillants, souriants, un accueil incroyablement chaleureux… Pouvoir m’exprimer sans jugement, me sentir comprise, j’ai eu un sentiment de libération".

"Aux AA, j’ai vu des gens rétablis, heureux"

En écoutant les mêmes expériences de souffrances, mais aussi de nouvelles vies, en se libérant de son obsession d’alcool par la parole, Sophie a retrouvé l’espoir.

 

"J’ai rencontré d’anciens alcooliques qui vivaient heureux. J’ai vu des gens rétablis, qui s’en étaient sortis. Qui m’ont aidée à accepter de ne pas prendre le premier verre un seul jour. Seulement 24 heures. Parce qu’accepter de ne plus jamais boire de sa vie était trop lourd, souligne-t-elle. J’ai essayé puis les 24 heures se sont enchaînées grâce aux réunions, à ma marraine, aux témoignages des autres, au partage. On fait du covoiturage pour aller aux réunions dans les autres villes. Et je ressors des réunions avec beaucoup de force et l’envie de persévérer. Il y a une issue. Et je veux dire: franchissez la porte des AA et rejoignez le petit peuple des 24 heures!"

 

Savoir +

AA: réunions toujours à 20 heures, le lundi à Saint-Raphaël, maison des associations. Le mardi à Draguignan, maison de la solidarité. Le mercredi au Muy, maison paroissiale, et à Saint-Tropez, 69, rue Gambetta. Le vendredi à Sainte-Maxime, maison des associations. Tel. local: 07.67.46.39.21. ou les permanences 7 jours/7, 24h/24 au 09.69.39.40.20.

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"Romorantin : les Alcooliques Anonymes ouvrent leurs réunions au public"

Publié le par kreizker

in "La Nouvelle République" (France), 19 Janvier 2025

Marie-Hélène et Jean-Pierre, membres des Alcooliques Anonymes de Romorantin

Marie-Hélène et Jean-Pierre, membres des Alcooliques Anonymes de Romorantin

Les Alcooliques Anonymes fêteront leurs 22 ans d’existence à Romorantin lors d’une réunion ouverte au public samedi 25 janvier 2025.

Vingt-deux ans d’existence, ça se fête à plusieurs. Invitation lancée par le groupe de parole les Alcooliques Anonymes (AA) qui convie « amis » (les personnes souffrant d’alcoolisme) et « alliés naturels » (assistante sociale, famille, proche, personnel hospitalier) à une réunion ouverte samedi 25 janvier, à la Maison des associations. L’objectif : permettre aux personnes concernées de près ou de loin par l’alcoolisme de prendre la parole sur son vécu et ses interrogations.

 

« Pendant une heure, chaque personne est invitée à s’exprimer librement sur son rapport à la maladie, explique Jean-Pierre, membre des AA. Quand quelqu’un parle, les autres écoutent. On ne se coupe jamais la parole. » Une méthode qui favorise la guérison. « Si une question vous vient à l’esprit pendant le tour de parole, il y a de forte chance que vous trouviez la réponse dans le témoignage de l’un des membres », poursuit-il.

 

L’écoute d’abord, puis le partage. Après la réunion, chacun peut rebondir sur ce que l’autre a dit lors d’un temps d’échange informel et illimité.

 

Désormais, les réunions des AA de Romorantin, qui se tiennent le mardi de 18 h 30 à 19 h 30 et le samedi de 14 h 30 à 15 h 30, seront toutes ouvertes au public. « Si l’un des amis ne souhaite pas être entendu par un allié, ce dernier ne pourra pas participer à la réunion mais seulement au temps d’échange », précise Marie-Hélène, membre des AA.

 

Contact : aa.centrevaldeloire@gmail.com ou au 09.69.39.40.20.

A côté de l'office de tourisme, au fond de la cour (Salle Bruyère) - 32 Place de la Paix - 41200 Romorantin-Lanthenay  

 

Publié dans AA france

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