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"33 ans d'abstinence, un jour à la fois"

Publié le par kreizker

Radio-Canada, 3 Juillet 2025

Vancouver accueille jusqu’au 6 juillet le Congrès international des Alcooliques Anonymes. Des milliers de personnes se réunissent pour célébrer les 90 ans du mouvement.

Julie Carpentier s’est entretenue avec Lucien, membre des AA, identifié que par son prénom pour conserver son anonymat et abstinent depuis 33 ans.

"33 ans d'abstinence, un jour à la fois"
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"Les Alcooliques Anonymes en congrès à Vancouver"

Publié le par kreizker

Radio-Canada, 4 Juillet 2025

"Les Alcooliques Anonymes en congrès à Vancouver"

Les Alcooliques Anonymes soulignent leurs 90 ans à Vancouver. Le Congrès international des AA, comme on les appelle communément, se déroule en ville du 3 au 6 juillet et près de 32 000 personnes venues d'un peu partout dans le monde y assistent.

Arthur, français et membre du groupe, est venu exprès pour l’occasion. Pour moi c’est un grand évènement, pour rencontrer beaucoup d’amis qui viennent de la terre entière. Il y a beaucoup d’énergie positive, tellement d’histoires différentes de gens content d’être là. J’étais pris dans la machine infernale, et c’était difficile pour moi de reconnaître que j’avais besoin d’aide. Finalement j’ai accepté d’aller en réunion AA et ça a changé ma vie, explique-t-il.

Publié dans congrès - conventions

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"La communauté LGBTQ+ s’est taillé une place au sein des Alcooliques Anonymes"

Publié le par kreizker

Radio Canada, 3 Juillet 2025

"La communauté LGBTQ+ s’est taillé une place au sein des Alcooliques Anonymes"

De nombreux membres de la communauté LGBTQ+ se trouvent parmi les 35 000 participants au Congrès international des Alcooliques Anonymes (AA) qui se tient à Vancouver du 3 au 6 juillet. La présence de représentants de cette communauté dans les assemblées des AA, même si elle a été autrefois critiquée, a été reconnue officiellement dès le début du mouvement.

Drew, un alcoolique qui a vécu la majeure partie de sa vie d’adulte à Vancouver, est sobre notamment grâce aux Nooners, une rencontre quotidienne des AA destinée à la communauté LGBTQ+ qui se tient depuis 1994 au centre-ville de Vancouver. En tant qu’homme trans, il voulait se voir reflété dans ces rencontres.

C'était très important pour moi. Cela signifiait qu'il était possible que je sois le bienvenu ici, que je puisse me rétablir et que ce programme puisse fonctionner pour tout le monde, se souvient Drew, qui ajoute : Peu importe d'où je viens ou à quelle communauté j'appartiens, ce programme me donnera une nouvelle vie.

Une communauté particulièrement touchée

Selon le directeur du Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS), le Dr Alexander Caudarella, il est difficile de calculer avec précision la prévalence de l’alcoolisme dans la communauté LGBTQ+. Le constat est qu’il y a plus de problèmes d’alcool dans ces communautés que dans la population générale.

Historiquement et encore maintenant, la majorité de l'explication vient vraiment de la stigmatisation et la discrimination qui est sentie par cette population, explique le Dr Caudarella.

Le plus qu'une personne de la communauté LGBTQ+ souffre de la discrimination, le plus qu'il y a des problèmes d'alcool. Les deux sont liés ensemble. Dr Alexander Caudarella, directeur du CCDUS

Le Dr Caudarella ajoute que le système de santé n’offre pas assez de services réservés aux problèmes de drogue et d’alcool dans les communautés LGBTQ+. Selon lui, il est fantastique qu’il y ait des groupes d'AA qui soient spécifiquement consacrés aux membres de cette communauté. 

Il explique qu’en 1937, un homme homosexuel a demandé aux membres du groupe s’il était accepté. Certaines personnes ont alors exprimé leur désaccord, mais s’en est suivie une réflexion de groupe. Cela nous a amenés à réfléchir : qu'est-ce qui est le plus important, notre réputation ou bien est-ce notre caractère? raconte le fondateur. Et qui sommes-nous lorsque nous considérons nos antécédents comme alcoolique, pour refuser à un homme sa chance?

Une résolution a ensuite été adoptée, avec seulement deux votes d’opposition; elle a mené à l’adoption de la tradition numéro trois. 

"La communauté LGBTQ+ s’est taillé une place au sein des Alcooliques Anonymes"

Un reflet de la société

Andie Moss, qui est administratrice de Classe A (non alcoolique) au Conseil des services généraux des AA et présente au congrès de Vancouver, admet qu’il reste des défis pour accueillir les communautés stigmatisées au sein de son mouvement, tout comme des défis existent dans la société en général.

Nous faisons partie de la société dans son ensemble, mais c'est un endroit où les gens peuvent trouver de l'espoir et un but unique, insiste l’administratrice. Si vous voulez arrêter de boire, c'est ici que vous trouverez la fraternité.

Elle admet que la notion de spiritualité, qui est au cœur des 12 étapes pour atteindre la sobriété au sein des AA, représente souvent une barrière pour les alcooliques issus de la communauté LGBTQ+, en raison de traumatismes liés aux religions souvent moins inclusives.

Mme Moss comprend que cette barrière existe parce que de nombreuses personnes ont une définition traditionnelle de la spiritualité. Mais le miracle, c’est quand on se rend compte qu'on peut croire en une puissance supérieure très différemment, d'une manière très individuelle, pour organiser notre vie quotidienne autour de ce qui est plus porteur d'espoir.

"La communauté LGBTQ+ s’est taillé une place au sein des Alcooliques Anonymes"

Vera, une femme très engagée dans le mouvement, est sobre depuis 1989. Celle qui s’est toujours sentie bienvenue dans les groupes d'AA en tant que lesbienne a constaté, avec les années, que plus les membres faisaient partie des groupes depuis longtemps, plus les esprits et les cœurs s’ouvraient. Les personnes qui viennent d'arriver sont un peu plus fermées, mais, avec le temps, comprennent que nous n'allons pas leur faire de mal, remarque Vera.

Nous partageons deux choses. Nous avons un problème avec l'alcool, nous ne pouvons pas nous arrêter et nous voulons devenir sobres. Ce sont ces choses-là qui nous relient et nous unissent, et c'est à partir de là que tout le reste peut se développer. Une citation deVera, alcoolique

Pour elle, non seulement les membres de la communauté LGBTQ+ sont les bienvenus et reconnus au sein des AA, mais le mouvement a besoin d’eux, pour assurer une représentation.

Publié dans congrès - conventions

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AA

Publié le par kreizker

AA
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10 ans Pays-Bas

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