Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

"Aux Alcooliques Anonymes, on écoute" — Madeleine

Publié le par kreizker

Madeleine fait partie des Alcooliques Anonymes depuis 4 ans. Période à laquelle elle a décidé d'arrêter de boire. Aujourd'hui, elle explique comment se passe l'accompagnement des malades au sein de cette association d'entraide et d'écoute.

Publié dans vidéos

Partager cet article
Repost0

« Au bout, c’est la mort, sous n’importe quelle forme : accident, dépression, suicide » : des Alcooliques Anonymes témoignent

Publié le par kreizker

in "France Info", 15 Janvier 2025

Vivre sans alcool, c'est possible ! Des Alcooliques Anonymes témoignent de leur parcours de vie.

Vivre sans alcool, c'est possible ! Des Alcooliques Anonymes témoignent de leur parcours de vie.

En ce mois de janvier avec le dry january, on s’intéresse à un mouvement qui existe depuis 40 ans en Polynésie. Les Alcooliques Anonymes tiennent des réunions depuis 1985. Une fois par semaine, ils se retrouvent dans un local prêté par le Père Christophe, à Papeete. Ce mardi 14 janvier au soir, ils étaient trois membres et ils ont accepté de partager leurs expériences de vie. Guérir de l’alcoolisme, un long chemin qu’ils ont parcouru, non sans mal.

L’alcoolisme est une maladie, le saviez-vous ? C'est une maladie progressive. Marc en témoigne. Au début, il buvait juste le vendredi, en soirée, avec les amis. Puis c'était tous les week-ends, du vendredi au dimanche.

Ses relations amoureuses en ont pâti, sa vie familiale aussi. Il a commencé les réunions des Alcooliques Anonymes et grâce à elles, pendant douze ans, il est resté sobre. Avant de rechuter l’année dernière, en 2024.

Marc explique : « Avec l’expérience que j’ai acquise avec les alcooliques anonymes, je sais quel est le bout. Pour moi, pour nous, c’est la mort. Sous n’importe quelle forme. Accident, dépression, suicide. Et ça, c’est dans les témoignages de tous les alcooliques qui ont rechuté. C’est que, quand ils reprennent, petit à petit, ils vont reprendre leur alcoolisme là où ils l’ont laissé. Et moi je n’ai pas attendu, je suis vite revenu, et là je m’accroche, comme un nouveau venu. »

Depuis qu'il reparticipe aux réunions, Marc est redevenu sobre depuis 7 mois maintenant.

n des livres fondamentaux des Alcooliques Anonymes, où l'on retrouve la philosophie et la méthode des AA, un mouvement né en 1935.

n des livres fondamentaux des Alcooliques Anonymes, où l'on retrouve la philosophie et la méthode des AA, un mouvement né en 1935.

Marie, elle, buvait pour oublier sa dépression. Malgré un fils et un mari aimant, l’alcool l’a poussé au suicide. Après deux tentatives, c'est le déclic. Elle tombe alors sur une émission sur les alcooliques anonymes. Un an plus tard, elle se décide à les appeler.

« C’était l’origine de tous mes maux »

Marie raconte ce qu'elle a vécu : « Au bout d’un an, je suis allée à ma première réunion. Et puis, à partir de là, je suis restée. Parce que j’ai trouvé des gens qui étaient heureux, qui avaient le sourire. Et j’ai enfin eu la sensation de ne plus être une espèce d’extraterrestre. Mon père est décédé deux mois après mon arrêt de l’alcool. J’ai eu deux membres des alcooliques anonymes qui sont venus pour me soutenir. Mais l’idée de boire ne m’est pas venue. Parce que je savais, en fait, que c’était l’origine de tous mes maux. »

Depuis ce jour, voilà 35 ans que Marie n'a pas bu une goutte d'alcool.

Christine, elle, a hésité longtemps avant d’appeler la ligne d’écoute des alcooliques anonymes. Quinze ans après, elle se souvient pourquoi. « Je n’étais pas alcoolique. J’avais un petit problème, je le savais. J’avais eu des excès. Mais, dans ma tête, même dans mon corps, dans mon cœur, j’étais pas alcoolique. Mais bon, je voyais bien qu’ils avaient quelque chose que je n’avais pas. Donc je suis allée aux réunions. Et petit à petit, j’ai accepté, que je faisais partie des gens qui, s’ils prennent un verre, vont en prendre plusieurs, auront des excès » relate Christine.

Les Alcooliques Anonymes sont joignables à toute heure, au 40.43.21.63.

Grâce à cette thérapie entièrement gratuite, Christine, Marc et Marie ont retrouvé le chemin de la sobriété, mais surtout, de la liberté.

Publié dans AA france

Partager cet article
Repost0

VINTAGE

Publié le par kreizker

VINTAGE
VINTAGE
VINTAGE
VINTAGE

"The Empty Jug" Newsletter

Avril-Mai 1946

Publié par le "Chattanooga" group - Chattanooga - Tennessee - USA

Aussi : http://www.kreizker.net/2023/01/vintage-5.html

Publié dans Vintage

Partager cet article
Repost0

Dry January : "J'ai fait mon premier coma éthylique à 12 ans", raconte une membre des Alcooliques Anonymes

Publié le par kreizker

RTL, 14 Janvier 2025

Vous faites peut-être partie de ces Français qui se sont lancés le défi du mois sans alcool, le "Dry January". Cette pause peut être le déclencheur d'une prise de conscience sur notre relation à l'alcool. Pour de nombreuses personnes, cela les a déjà amenées à pousser les portes des Alcooliques Anonymes.

 

Chez les Alcooliques Anonymes, il y a deux types de réunions, ouvertes ou fermées. Pour celles qui sont ouvertes, vous pouvez y entrer librement. Une trentaine de personnes sont autour d'une longue table en bois sur laquelle une jeune femme au fond, petite, maintient ses deux bras comme pour l'aider à rester debout.

"Je m'appelle Daphné, je suis alcoolique. J'ai 25 ans. Ça fait deux ans que je n'ai pas bu", dit-elle simplement. Son regard se fait vide au moment de raconter son histoire, ce qui l'a amené à pousser la porte des Alcooliques Anonymes.

J'ai fait mon premier coma éthylique à 12 ans.

Daphnée, 25 ans

"C'est difficile de vivre avec des parents alcooliques. Les gens qui sortent faire les courses ou qui vont faire les courses, j'attendais devant et je donnais l'argent et je disais est-ce que vous pouvez m'acheter une bouteille de vodka ? Et je faisais ça souvent le mercredi après-midi, dès que j'avais un moment libre", confie-t-elle. 

"J'ai fait mon premier coma éthylique à 12 ans. Déjà, j'avais des problèmes de sang, ça se voyait que je commençais à tirer un peu la corde. Je n'arrivais plus à revenir à la vie, tout était dicté par l'alcool. Je suis arrivée ici, je vous jure que je ne me donnais pas une semaine de plus si je n'avais pas eu cette réunion à ce moment-là. C'est comme si j'avais nagé pendant très très longtemps et j'ai trouvé une île", poursuit-elle. 

Annie Fassa, marraine des Alcooliques Anonymes, sobre depuis 25 ans, l'âge de sa filleule, lui secoue les épaules et la félicite. Arnaud, qui l'a vu entrer ici pour la première fois, prend la parole. 

"Quand je t'ai vu un peu débarquer, je me suis dit, oh cette nana, toute jolie et toute fraîche, c'est l'étudiante d'Hypokhâgne. Et c'était bien la preuve qu'il n'y a pas d'état particulier à avoir pour arriver ici. C'est la maladie en fait qui est à mettre en exergue dans cette histoire et non pas la carcasse qui supporte ça", explique-t-il. 

Alors pas de débat dans ces réunions qui durent 1h15, souvent des ressentis, des vécus. Chacun dit ce qu'il veut pour souvent arriver à la même conclusion en s'adressant au groupe : "Sans vous, je serais mort".

Une prise de conscience grâce au Dry January

Il y a dans ce groupe, des personnes qui sont arrivées aux Alcooliques Anonymes grâce au Dry January. C'est le cas de François, le visage à moitié dissimulé par son col roulé.

"Au moment du Covid, j'ai décidé d'arrêter la coke. Et de la coke, je suis passé à l'alcool. J'essaye d'arrêter, j'ai fait trois cures. Aujourd'hui, je suis content parce que je n'ai rien bu ce matin, je n'ai rien bu cet après-midi. Voilà. Je voulais arriver présentable, enfin pas présentable, dans la volonté et dans le mouvement ici. Mais je sais que je suis extrêmement fragile et que le chemin va être long", confie-t-il aux autres. Pour ses 24 heures sans alcool, François obtient une médaille à la fin de la réunion. 

Un calvaire pour les proches

Daphné a sorti les gâteaux, le moment qu'a choisi Julia qui était au fond de la pièce sans rien dire pour raconter son histoire. Elle n'est pas alcoolique, mais son frère l'est. 

"J'ai un jeune frère qui a 23 ans, qui est en train de se tuer à petit feu tous les jours. Il est déscolarisé, il fait vivre un enfer à mes parents. On vit que dans la peur qu'un jour, il ne rentre pas, on planque les bouteilles d'alcool. J'avais besoin d'absorber un peu ces témoignages, de comprendre là où ça leur avait fait du bien en fait", assure-t-elle.

On lui explique alors qu'il existe des groupes spécifiques pour les proches d'alcooliques. Ça s'appelle Al-Anon, avant de lui rappeler, bien sûr, qu'il reste de la place autour de la table pour accueillir son petit frère lorsqu'il aura décidé de venir et de pousser la porte des Alcooliques Anonymes.

Partager cet article
Repost0